Bégaiements
Publié le 03 août 2025
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Est-ce que le temps bégaye, est-ce qu'il se répète
Ou bien hésite-t-il à poursuivre sa course ?
Tout les soirs dans le ciel quand je vois la grande Ourse
Je me dis s'il avance, il fait pas la compète.
On dirait que les hommes sont comme dépassés
Qu'ils ne tirent jamais les leçons du passé
Qu'il ne font pas retour de leurs tristes expériences
Qu'ils veulent ne pas voir ce que leur dit la science.
Ce sont eux qui bégayent, le temps lui a le temps
Il va inexorable comme un tapis roulant
On le croit immobile mais tous les changements
C'est par lui qu'ils arrivent même invisiblement.
De longues années s'écoulent sans rien de manifeste
Puis tout soudain des signes surgissent et apparaissent
Tout semble accélérer et nous prendre de cours
C'est parce qu'on a voulu rester aveugles et sourds.
Car c'est déjà trop tard quand les dégâts sont là
Il fallait bien avant anticiper cela
On savait bien souvent pourtant la vérité
Mais ne la voyant pas, alors on n'y croyait.
L'homme est ainsi fait qu'il sait fuir le danger
Lorsqu'il l'a sous ses yeux, il décide d'agir
Mais ce qui peut surgir au loin dans l'avenir
Ça ne le mobilise, il ne veut s'en charger.
Il ne voit qu'à court terme et dans tous ses calculs
Que le champ de sa vie, après lui le déluge
C'est alors volontiers que lui même il se gruge
Et laisse aux suivants son manque de recul.
Mais pas de marche arrière, pas même de sursis
Si notre humanité n'accepte de changer
Peu de chance pour elle d'échapper aux dangers
Si encore elle bégaye, il n'y aura de merci.
Ou bien hésite-t-il à poursuivre sa course ?
Tout les soirs dans le ciel quand je vois la grande Ourse
Je me dis s'il avance, il fait pas la compète.
On dirait que les hommes sont comme dépassés
Qu'ils ne tirent jamais les leçons du passé
Qu'il ne font pas retour de leurs tristes expériences
Qu'ils veulent ne pas voir ce que leur dit la science.
Ce sont eux qui bégayent, le temps lui a le temps
Il va inexorable comme un tapis roulant
On le croit immobile mais tous les changements
C'est par lui qu'ils arrivent même invisiblement.
De longues années s'écoulent sans rien de manifeste
Puis tout soudain des signes surgissent et apparaissent
Tout semble accélérer et nous prendre de cours
C'est parce qu'on a voulu rester aveugles et sourds.
Car c'est déjà trop tard quand les dégâts sont là
Il fallait bien avant anticiper cela
On savait bien souvent pourtant la vérité
Mais ne la voyant pas, alors on n'y croyait.
L'homme est ainsi fait qu'il sait fuir le danger
Lorsqu'il l'a sous ses yeux, il décide d'agir
Mais ce qui peut surgir au loin dans l'avenir
Ça ne le mobilise, il ne veut s'en charger.
Il ne voit qu'à court terme et dans tous ses calculs
Que le champ de sa vie, après lui le déluge
C'est alors volontiers que lui même il se gruge
Et laisse aux suivants son manque de recul.
Mais pas de marche arrière, pas même de sursis
Si notre humanité n'accepte de changer
Peu de chance pour elle d'échapper aux dangers
Si encore elle bégaye, il n'y aura de merci.

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