Benêt.
Publié le 03 août 2025
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Je n’avais que quinze ans
J’étais un peu benêt
Lucie, elle s’appelait
Approchait dix-huit ans
Elle me dit un jour
Viens avec moi aux champs
J’étais un peu balourd
L’y suivit en rêvant
La chanson du printemps
Était là tout autour
Des parfums enivrants
Et la sève qui court.
Elle leva son jupon
Découvrant son mollet
Je ne vis combien rond
Et charmant il était.
Partout et en essaim
Mille coquelicots
Je ne vis pas son sein
Passer le calicot.
La belle fredonnait
Sa mélodie légère
Mais moi je n’entendais
Que mes rêves de guerre.
Nous revînmes des champs
Moi toujours insouciant.
Lucie ne dis un mot
Je restais un nigaud.
Lucie m’a oublié
Je n’étais qu’un benêt.
J’y repense souvent
À ce trouble moment.
J’étais un peu benêt
Lucie, elle s’appelait
Approchait dix-huit ans
Elle me dit un jour
Viens avec moi aux champs
J’étais un peu balourd
L’y suivit en rêvant
La chanson du printemps
Était là tout autour
Des parfums enivrants
Et la sève qui court.
Elle leva son jupon
Découvrant son mollet
Je ne vis combien rond
Et charmant il était.
Partout et en essaim
Mille coquelicots
Je ne vis pas son sein
Passer le calicot.
La belle fredonnait
Sa mélodie légère
Mais moi je n’entendais
Que mes rêves de guerre.
Nous revînmes des champs
Moi toujours insouciant.
Lucie ne dis un mot
Je restais un nigaud.
Lucie m’a oublié
Je n’étais qu’un benêt.
J’y repense souvent
À ce trouble moment.

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