Pour supporter le monde, le voir par d’autres yeux
Éliminer l’immonde, pour le seul merveilleux
Serait-ce là le choix que font certains poètes
Afin de nous offrir d’avoir le cœur en fête ?
Prendre l’horreur qui règne comme une illusion
Cachant la vérité à notre admiration
Regarder au delà de l’écran des malheurs
Pour accéder alors aux joies de cet ailleurs.
J’ai du chausser parfois de pareilles bésicles
Pour écrire ainsi mais ce ne fut qu’un cycle
Avec les seuls yeux d’homme dont j’ai été doté
Je fus pris à la gorge par la réalité.
Depuis je m’interroge sur le sens de tout ça
Ne sommes -nous sur Terre que pour jouer à ça
À nous faire du mal, à démolir les choses
Et à nous démener pour de mauvaises causes ?
Je n’ai las que des mots, de pauvres mots pour dire
Quelle déconvenue après tant d’espérances
Celles qu’on m’a données au cours de mon enfance
Pour tout ça je ne puis que les hommes maudire.
Ce n’est en rien pour moi que tout ça je déplore
J’ai connu une époque encore belle à vivre
C’est pour ceux à venir et pour ceux qui arrivent
Que je crains que le pire ne frappe à leur porte.
Éliminer l’immonde, pour le seul merveilleux
Serait-ce là le choix que font certains poètes
Afin de nous offrir d’avoir le cœur en fête ?
Prendre l’horreur qui règne comme une illusion
Cachant la vérité à notre admiration
Regarder au delà de l’écran des malheurs
Pour accéder alors aux joies de cet ailleurs.
J’ai du chausser parfois de pareilles bésicles
Pour écrire ainsi mais ce ne fut qu’un cycle
Avec les seuls yeux d’homme dont j’ai été doté
Je fus pris à la gorge par la réalité.
Depuis je m’interroge sur le sens de tout ça
Ne sommes -nous sur Terre que pour jouer à ça
À nous faire du mal, à démolir les choses
Et à nous démener pour de mauvaises causes ?
Je n’ai las que des mots, de pauvres mots pour dire
Quelle déconvenue après tant d’espérances
Celles qu’on m’a données au cours de mon enfance
Pour tout ça je ne puis que les hommes maudire.
Ce n’est en rien pour moi que tout ça je déplore
J’ai connu une époque encore belle à vivre
C’est pour ceux à venir et pour ceux qui arrivent
Que je crains que le pire ne frappe à leur porte.
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