Bien des faces.
Publié le 03 août 2025
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L’hiver a bien des faces selon qui le ressent
Pour celui bien au chaud qui le voit du dedans
Pour celui dont les chairs sont glacées jusqu’au sang
Ou celui qui y joue à quelques jeux glissants.
L’hiver était jadis un moment de repos
Pour tous les paysans qui restaient bien au chaud
Assis à la veillée sculptant des bouts de bois
S’occupant de leurs vaches à l’abri sous leurs toits.
L’hiver était saison qu’il fallait traverser
Sans y mourir de faim, de froid, sans y geler
Le reste de l’année pour bien s’y préparer
Et pour fêter Noël et la nouvelle année.
L’hiver est devenu une saison de fêtes
Certains à cette époque n’ont que le ski en tête
Les enfants aiment tant quand au dehors il neige
En faire des bonhommes, des boules qu’ils se jettent.
L’hiver a de tous temps inspiré les poètes
Peintres et musiciens jouent aussi de ce thème
Quand tout de blanc vêtu la nature repose
Comme si un linceul sur sa peau quelqu’un pose.
Quand tout parait si pur d’un monde en noir et blanc
Quand sous un ciel d’azur tout paraît éclatant
Quand sous un bouclier uniformément gris
Tout semble immobile, tout paraît endormi.
Sous le pas laborieux du marcheur qui s’avance
La croûte bien glacée crépite sous sa danse
Le bruit amplifié dans un profond silence
Troublé par des paquets qui ont chuté des branches.
Quand pendent aux gouttières des tiges de glaçons
Quand aux pentes des toits tous feront attention
Combien auprès du poêle aussi se réjouiront
Buvant chaudes tisanes ou plus fortes boissons ?
Quand dans tous les villages équipés de stations
Le long de belles pistes beaucoup y glisseront
Dans leurs habits d’hiver colorés et fashion
Combien seront heureux de cette animation ?
Mais cette année l’hiver n’a rien de romantique
Sont fermées les stations, restaurants et boutiques
Victimes d’un virus qui n’a pas froid aux yeux
Et pour lequel l’hiver est saison pour ses jeux.
Pour celui bien au chaud qui le voit du dedans
Pour celui dont les chairs sont glacées jusqu’au sang
Ou celui qui y joue à quelques jeux glissants.
L’hiver était jadis un moment de repos
Pour tous les paysans qui restaient bien au chaud
Assis à la veillée sculptant des bouts de bois
S’occupant de leurs vaches à l’abri sous leurs toits.
L’hiver était saison qu’il fallait traverser
Sans y mourir de faim, de froid, sans y geler
Le reste de l’année pour bien s’y préparer
Et pour fêter Noël et la nouvelle année.
L’hiver est devenu une saison de fêtes
Certains à cette époque n’ont que le ski en tête
Les enfants aiment tant quand au dehors il neige
En faire des bonhommes, des boules qu’ils se jettent.
L’hiver a de tous temps inspiré les poètes
Peintres et musiciens jouent aussi de ce thème
Quand tout de blanc vêtu la nature repose
Comme si un linceul sur sa peau quelqu’un pose.
Quand tout parait si pur d’un monde en noir et blanc
Quand sous un ciel d’azur tout paraît éclatant
Quand sous un bouclier uniformément gris
Tout semble immobile, tout paraît endormi.
Sous le pas laborieux du marcheur qui s’avance
La croûte bien glacée crépite sous sa danse
Le bruit amplifié dans un profond silence
Troublé par des paquets qui ont chuté des branches.
Quand pendent aux gouttières des tiges de glaçons
Quand aux pentes des toits tous feront attention
Combien auprès du poêle aussi se réjouiront
Buvant chaudes tisanes ou plus fortes boissons ?
Quand dans tous les villages équipés de stations
Le long de belles pistes beaucoup y glisseront
Dans leurs habits d’hiver colorés et fashion
Combien seront heureux de cette animation ?
Mais cette année l’hiver n’a rien de romantique
Sont fermées les stations, restaurants et boutiques
Victimes d’un virus qui n’a pas froid aux yeux
Et pour lequel l’hiver est saison pour ses jeux.

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