Bien trop changée.
Publié le 03 août 2025
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Quand tous les bateleurs et les batteurs d’estrade
Les auront désertés, laissant vides les salles,
Quand les jongleurs de mots, de notes et d’histoires
Auront tous disparu même de nos mémoires
C’est que l’humanité aura perdu son âme
Qu’elle ne vivra plus à travers joies et drames
Que de ses émotions elles n’aura plus la trame
Que sera oublié jusqu’au nom de Paname.
Quand on ne ouïra plus le chant du rossignol
Que plus aucun coucou ne poussera son cri
Quand on ne verra plus de la fleur la corolle
Quand on ne cueillera dans l’arbre de beaux fruits
C’est que l’humanité n’aura plus de maison
Qu’elle ne vivra plus de saison en saison
Qu’elle aura oublié jusqu’au mot de raison
Qu’elle méritera sa dernière oraison.
Quand on n’entendra plus de ces chansons d’amour
Qui montaient haut jadis depuis le fond des cours
Quand il n’y aura d’oiseau non plus de troubadours
Pour porter la gaieté au cœur de chaque jour
C’est que l'humanité aura bien trop changé
Pour mériter encore la chance qu’elle avait,
Quand tous ces menus gestes et tous ces petits riens
Arrivaient même un peu à lui faire du bien.
Les auront désertés, laissant vides les salles,
Quand les jongleurs de mots, de notes et d’histoires
Auront tous disparu même de nos mémoires
C’est que l’humanité aura perdu son âme
Qu’elle ne vivra plus à travers joies et drames
Que de ses émotions elles n’aura plus la trame
Que sera oublié jusqu’au nom de Paname.
Quand on ne ouïra plus le chant du rossignol
Que plus aucun coucou ne poussera son cri
Quand on ne verra plus de la fleur la corolle
Quand on ne cueillera dans l’arbre de beaux fruits
C’est que l’humanité n’aura plus de maison
Qu’elle ne vivra plus de saison en saison
Qu’elle aura oublié jusqu’au mot de raison
Qu’elle méritera sa dernière oraison.
Quand on n’entendra plus de ces chansons d’amour
Qui montaient haut jadis depuis le fond des cours
Quand il n’y aura d’oiseau non plus de troubadours
Pour porter la gaieté au cœur de chaque jour
C’est que l'humanité aura bien trop changé
Pour mériter encore la chance qu’elle avait,
Quand tous ces menus gestes et tous ces petits riens
Arrivaient même un peu à lui faire du bien.

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