blanc.

Publié le 04 août 2025 moins d'une minute de lecture 8 lecture
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Derrière ma fenêtre il n’y a que du blanc
À un point je le dis que c’en est fort troublant
Tout ce blanc tout autour, c’est vraiment accablant 
À un manteau de neige, c’est très fort ressemblant.

Je guette même une ombre sur ce tapis trop blanc
Où le ciel se reflète en diamants éclatants. 
La ride est bienvenue et même la crevasse
Car sa monotonie bien trop vite nous lasse.

Je sors et je m’empresse d’y marquer mes empreintes.
La surface était vierge quel plaisir de briser
La surface croûteuse comme une toile peinte,
Et d’y tracer mes pas pour mieux l’apprivoiser.

j’y ferai des chemins, des igloos, des bonhommes
Des choses de ce blanc, par trop monotone.
À défaut de couleurs, j’habille à ma façon 
Ce monceau de coton, je n’en veux pour cocon.
Pierre Jean Boutet - Logo
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