Caprices

Qu’est-ce donc que la pluie que les larmes du ciel
Ses larmes bienfaisantes coulent comme du miel
Pour arroser la terre et mouiller ses tréfonds
Qu’est-ce donc que la pluie, que de la joie au fond ?

Qu’est-ce donc que l’orage qu’une franche colère 
Sa foudre et ses crues qui inondent les terres
Dans des assauts de rage, dans un grand cri primal
Qu’est-ce donc que l’orage, pour leur faire si mal ?

Qu’est-ce donc les nuages et leurs panaches blancs
Quelle est leur promesse quand poussés par les vents
Silhouettes fantômes ils survolent longtemps
Les terres qui soupirent tout en les attendant.

Que sont ces cumulus impressionnants et noirs
Quelle est leur menace quand poussés au hasard 
Enclumes gorgées d’eau, ils surplombent glaçants 
Les terres qui gémissent tout en les redoutant.

Les caprices du ciel sont comme ceux des hommes
Ils n’obéissent hélas que à leurs propres normes
Tout comme il fait des siens, l’homme peut les comprendre
Mais à les dominer, il lui reste à apprendre.