Caresse.
Publié le 03 août 2025
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Quand au petit matin la lumière caresse
Presque amoureusement les sommets et les crêtes
On voit que dans ce monde alors rien ne se presse.
Chaque jour qui renaît la nature s’apprête
À revivre le cycle éternel jours et nuits
À y voir alterner les moments d’allégresse
Avec ceux bien plus noirs qu’on trouve au fond du puits
Sans jamais s’inquiéter que tout cela ne cesse.
Mais nous pauvres humains nous voulons que tout change
Quand nous sommes démons, nous nous croyons des anges
Rien ne de nous satisfait de ce qu’elle nous donne
De cette profusion plus rien ne nous étonne.
Nous ne nous contentons de ce qu’elle régénère
Il nous faut toujours plus pour nourrir nos envies
Sans avoir de souci pour tous nos congénères
Égoïstes hédonistes, rêvant de paradis.
Nous voudrions la plier à nos moindres caprices
En tirer chaque fois toujours plus de délices,
Ainsi par tous nos actes nous nous faisons complices
De cette catastrophe vers laquelle on glisse.
Quand au petit matin la lumière caresse
Presque amoureusement les sommets et les crêtes
Je ressens tout en moi une once de détresse
Comme une faiblesse que je garde secrète.
Presque amoureusement les sommets et les crêtes
On voit que dans ce monde alors rien ne se presse.
Chaque jour qui renaît la nature s’apprête
À revivre le cycle éternel jours et nuits
À y voir alterner les moments d’allégresse
Avec ceux bien plus noirs qu’on trouve au fond du puits
Sans jamais s’inquiéter que tout cela ne cesse.
Mais nous pauvres humains nous voulons que tout change
Quand nous sommes démons, nous nous croyons des anges
Rien ne de nous satisfait de ce qu’elle nous donne
De cette profusion plus rien ne nous étonne.
Nous ne nous contentons de ce qu’elle régénère
Il nous faut toujours plus pour nourrir nos envies
Sans avoir de souci pour tous nos congénères
Égoïstes hédonistes, rêvant de paradis.
Nous voudrions la plier à nos moindres caprices
En tirer chaque fois toujours plus de délices,
Ainsi par tous nos actes nous nous faisons complices
De cette catastrophe vers laquelle on glisse.
Quand au petit matin la lumière caresse
Presque amoureusement les sommets et les crêtes
Je ressens tout en moi une once de détresse
Comme une faiblesse que je garde secrète.

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