Ce nest une idée neuve
Publié le 03 août 2025
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Combien de cavalcades ont du subir nos cœurs
De combien de cascades, de bonheurs ou malheurs
Avons-nous dévalé tous avant que l’on meure
Combien avons connu et de joies et de peurs ?
Qui dira à l’enfant devant ce qui l’attend
Sauf à ce malheureux qui n’a pas eu d’enfance ?
Comment se préparer à vivre intensément
Est-ce en fermant les yeux, mais alors qui se ment ?
Serait-ce être lâche ou plutôt résigné ?
Car on sait qu’à la vie, on est tous assignés.
Quand vouloir contrôler du futur les aspects
C’est se montrer soit fou, soit pour le moins suspect.
Nous sommes comme graines jetées dans le grand fleuve,
Je sais, en poésie, ce n’est une idée neuve.
On sera balloté au hasard des courants
Certains le long des berges ou dans des flots puissants.
Les chanceux trouvent barques pour se mettre à l’abri
Mais beaucoup n’ont que planches ou de maigres débris.
Certains y sont jetés à bord de grands navires
Beaucoup sont démunis ou parfois même pire.
Comment vivre alors chutes et calmes plats
Selon ce que la vie a servi comme plats ?
Beaucoup suivent le cours et demeurent au plus bas
Plus rares qui le voient du haut de leur grand mat.
Il reste bien le rêve comme un tapis volant
Pour s’élever plus haut et contempler le fleuve,
Je sais en poésie ce n’est une idée neuve,
Mais tout ce que j’écris c’est en le survolant.
De combien de cascades, de bonheurs ou malheurs
Avons-nous dévalé tous avant que l’on meure
Combien avons connu et de joies et de peurs ?
Qui dira à l’enfant devant ce qui l’attend
Sauf à ce malheureux qui n’a pas eu d’enfance ?
Comment se préparer à vivre intensément
Est-ce en fermant les yeux, mais alors qui se ment ?
Serait-ce être lâche ou plutôt résigné ?
Car on sait qu’à la vie, on est tous assignés.
Quand vouloir contrôler du futur les aspects
C’est se montrer soit fou, soit pour le moins suspect.
Nous sommes comme graines jetées dans le grand fleuve,
Je sais, en poésie, ce n’est une idée neuve.
On sera balloté au hasard des courants
Certains le long des berges ou dans des flots puissants.
Les chanceux trouvent barques pour se mettre à l’abri
Mais beaucoup n’ont que planches ou de maigres débris.
Certains y sont jetés à bord de grands navires
Beaucoup sont démunis ou parfois même pire.
Comment vivre alors chutes et calmes plats
Selon ce que la vie a servi comme plats ?
Beaucoup suivent le cours et demeurent au plus bas
Plus rares qui le voient du haut de leur grand mat.
Il reste bien le rêve comme un tapis volant
Pour s’élever plus haut et contempler le fleuve,
Je sais en poésie ce n’est une idée neuve,
Mais tout ce que j’écris c’est en le survolant.

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