Ce que dit ma plume.
Publié le 03 août 2025
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Pourquoi tenir la plume ? elle ne sait plus chanter.
Elle n’appelle les mots qui savent illuminer,
L’espoir plus ne l’anime, elle est désenchantée.
Tous les malheurs du monde semblent la dominer.
L’encre est devenue noire qui court sur le papier
Elle dit tous les déboires de notre humanité
Elle n’a laissé d’ardoise chez tous les bons drapiers
Pour cacher la misère, ne voir que la beauté.
Pourquoi à cette plume laisser la liberté
De s’en aller tout dire et de se lamenter ?
Puisque l’homme est aveugle à ce que voient ses yeux
Puisque l’homme est trop veule pour arrêter ses jeux.
Les mots sont impuissants à stopper la débâcle
Ils n’ont plus le pouvoir qu’avait jadis l’Oracle
Ils ont beau soulever bien plus qu’un coin du voile
L’homme ne veut voir le destin qu’ils dévoilent.
J’ai beau prier ma plume de voir les bons côtés
Que dans le cœur de l’homme, il y a de la bonté.
Elle me dit le bilan n’est pas en sa faveur
Un monstre en lui étouffe ce que lui dit son cœur.
Les mots désignent encore un peu ici et là
Des traces de ce monde qui n’est bientôt plus là
Mais le tableau d’ensemble qu’ils découvrent d’en haut
Indiquent que les ombres progressent au galop.
Elle n’appelle les mots qui savent illuminer,
L’espoir plus ne l’anime, elle est désenchantée.
Tous les malheurs du monde semblent la dominer.
L’encre est devenue noire qui court sur le papier
Elle dit tous les déboires de notre humanité
Elle n’a laissé d’ardoise chez tous les bons drapiers
Pour cacher la misère, ne voir que la beauté.
Pourquoi à cette plume laisser la liberté
De s’en aller tout dire et de se lamenter ?
Puisque l’homme est aveugle à ce que voient ses yeux
Puisque l’homme est trop veule pour arrêter ses jeux.
Les mots sont impuissants à stopper la débâcle
Ils n’ont plus le pouvoir qu’avait jadis l’Oracle
Ils ont beau soulever bien plus qu’un coin du voile
L’homme ne veut voir le destin qu’ils dévoilent.
J’ai beau prier ma plume de voir les bons côtés
Que dans le cœur de l’homme, il y a de la bonté.
Elle me dit le bilan n’est pas en sa faveur
Un monstre en lui étouffe ce que lui dit son cœur.
Les mots désignent encore un peu ici et là
Des traces de ce monde qui n’est bientôt plus là
Mais le tableau d’ensemble qu’ils découvrent d’en haut
Indiquent que les ombres progressent au galop.

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