Ce que je dois.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
3 lecture
(0)
Il existe des mots qui vous remuent si forts
Que même après longtemps ils résonnent encore.
Une phrase un jour m’a fait si grand effet
Qu’elle a bien du agir sur tout ce que je fais.
« faut-il vivre en luttant contre le mauvais sort
Ou bien rester assis en attendant la mort ? »
Cette seule question invite au combat
Pour tenter malgré tout d’enfin mettre à bas
Toutes les injustices et misères ici-bas
L’essentiel n’est-il pas l’obstacle qu’on abat ?
Il est bien des façons de suivre telle voie
Les uns c’est par leurs actes, d’autres c’est par la voix
J’ai choisi sur le tard le chemin du poète
D’exprimer avec cœur ce que j’ai dans la tête.
Privilège des vieux qui ont un peu vécu
Et compris ce par quoi tant de gens sont déçus.
Si je reste assis trop souvent chaque jour
Ce n’est pas pour attendre là la fin de mon tour
C’est pour écrire avec un sentiment d’urgence
Ce qui menace fort toutes les existences.
C’est pour joindre mon cri, par la force des mots
À tous ceux qui alertent à longueur de journaux
Sur toutes les impasses où nous sommes engagés
Sur le capitalisme fauteur de ces dangers.
Une voix ce n’est rien, mais ça reste une voix
Il vaut mieux s’exprimer que de rester sans voix
J’ai au moins l’impression de faire ce que je dois
Les années qu’il me reste se comptent sur les doigts.
Que même après longtemps ils résonnent encore.
Une phrase un jour m’a fait si grand effet
Qu’elle a bien du agir sur tout ce que je fais.
« faut-il vivre en luttant contre le mauvais sort
Ou bien rester assis en attendant la mort ? »
Cette seule question invite au combat
Pour tenter malgré tout d’enfin mettre à bas
Toutes les injustices et misères ici-bas
L’essentiel n’est-il pas l’obstacle qu’on abat ?
Il est bien des façons de suivre telle voie
Les uns c’est par leurs actes, d’autres c’est par la voix
J’ai choisi sur le tard le chemin du poète
D’exprimer avec cœur ce que j’ai dans la tête.
Privilège des vieux qui ont un peu vécu
Et compris ce par quoi tant de gens sont déçus.
Si je reste assis trop souvent chaque jour
Ce n’est pas pour attendre là la fin de mon tour
C’est pour écrire avec un sentiment d’urgence
Ce qui menace fort toutes les existences.
C’est pour joindre mon cri, par la force des mots
À tous ceux qui alertent à longueur de journaux
Sur toutes les impasses où nous sommes engagés
Sur le capitalisme fauteur de ces dangers.
Une voix ce n’est rien, mais ça reste une voix
Il vaut mieux s’exprimer que de rester sans voix
J’ai au moins l’impression de faire ce que je dois
Les années qu’il me reste se comptent sur les doigts.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.