Ce que le rond dit
Publié le 03 août 2025
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L’arrondi séduit tant, la rondeur nous enivre
Est-ce l’ombre du sein qui ainsi nous attire ?
Sans doute si moelleuse en est bien la texture
Quand celle du boulet a elle la dent dure.
La flèche qui nous perce quand l’amour nous étreint
Jaillit d’un arc très souple comme l’est le destin
Mais le cintre rigide de l’arc des cathédrales
Nous ouvre lui un ciel aux lueurs plus spectrales.
Le cercle est autant la boucle qui se ferme pour réunir deux cœurs qui se retrouvent enfin
Que celle qui enferme dans sa prison sans porte
Celui qui s’est perdu se croyant âme forte.
L’arrondi tant séduit mais parfois il se damne
C’est celui de l’épaule où un corps s’abandonne
C’est celui du galet bien calé dans la fronde
Qui viendra du géant briser d’un coup le crâne.
La rondeur nous enivre dans l’amorce des reins
Qui n’a jamais cédé au désir qui l’étreint ?
L’arrondi dans le bois dont on fait le cercueil
N’a jamais consolé aucune âme en deuil.
Est-ce l’ombre du sein qui ainsi nous attire ?
Sans doute si moelleuse en est bien la texture
Quand celle du boulet a elle la dent dure.
La flèche qui nous perce quand l’amour nous étreint
Jaillit d’un arc très souple comme l’est le destin
Mais le cintre rigide de l’arc des cathédrales
Nous ouvre lui un ciel aux lueurs plus spectrales.
Le cercle est autant la boucle qui se ferme pour réunir deux cœurs qui se retrouvent enfin
Que celle qui enferme dans sa prison sans porte
Celui qui s’est perdu se croyant âme forte.
L’arrondi tant séduit mais parfois il se damne
C’est celui de l’épaule où un corps s’abandonne
C’est celui du galet bien calé dans la fronde
Qui viendra du géant briser d’un coup le crâne.
La rondeur nous enivre dans l’amorce des reins
Qui n’a jamais cédé au désir qui l’étreint ?
L’arrondi dans le bois dont on fait le cercueil
N’a jamais consolé aucune âme en deuil.

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