Chacun fait ce quil lui plait.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 3 lecture
(0)
Puisqu’on connaît la fin, sans avoir le fin mot,
Si la vie est cadeau faisons en une fête 
Mais pour que cette idée nous monte à la tête 
Encore faut-il être épargné par ses maux.

Puisqu’on sait qu’après nous tombera un grand voile
Les morts sont plus nombreux qu’on ne compte d’étoiles.
Vivons en naviguant au large des écueils 
Avant que nous rattrape enfin nos propres deuils.

Mais pour beaucoup leur vie suivra une morale
Bien plus préoccupés après la fin fatale
Par ce qu’ils connaîtront, ce que sera leur sort
Interrogeant leur vie, sur cet après leur mort.

Mais demeurent nombreux ceux qui ne croient en rien
Sont-ils et pour autant tous de fieffés vauriens ?
Qui s’emploient à saisir toute occasion de jouir
Pensant que c’est ainsi qu’on peut s’épanouir.

Doit-on juger les uns comme pauvres victimes
Considérer les autres comme fauteurs de crime ?
Gardons-nous de juger, de savoir la réponse 
La question elle même semble des plus absconses.

Chacun fait après tout comme cela lui plaît 
Tant qu’il n’impose aux autres pour cela quelques plaies.
Peut-être existe-t-il un lieu de rendez-vous
Où la conduite à suivre pour chacun se dénoue ?
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.