À chacun est sa fête, l’homme a ça en tête
Qui transforme ce dont il a fait la conquête.
Certes il aime manger, et danser et chanter
Mais il a fait un monde bien trop désenchanté.
Il ne suivrait de loi que le chacun pour soi
S’il devait pour lui seul faire alors ce choix.
Mais trop de liberté créerait un grand désordre
Il doit donc accepter d’y mettre un peu d’ordre.
Mais quand certains d’entre eux obtienne ce pouvoir
Qui les place de fait au dessus du commun,
Ils perdent ces repères qu’on devrait tous avoir
Et veulent imposer leur vouloir à chacun.
Ne sommes-nous au fond que des tyrans en herbe,
Qui nous dissimulons derrière de grands verbes ?
Ne rêvons-nous parfois d’être les rois du monde
Qui donc n’y a pensé, fut-ce quelques secondes ?
Le moindre de nos gestes n’est-il conditionné
Alors que nous pensons le faire de plein gré ?
Nous consommons des choses sans même y penser,
Quand la plupart d’entre elles ont des effets mauvais.
Autrefois pour la fête un violon, c’est parti !
Un bon feu, une piste, quelques poules rôties,
Et la chaleur des corps donnait vie au décor
Quelques branches de houx, un baiser pour accord.
Aujourd’hui c’est débauche de guirlandes et jouets
Et puis des instruments qui sait bien en jouer ?
Du froid gras, de la dinde et des bûches aux marrons
Pour obtenir tout ça, faut dépenser des ronds.
En est-on plus heureux ? Qu’est-ce qui vraiment compte ?
Sinon se retrouver, et ouïr ce que raconte
L’enfant ou le parent qui a manqué longtemps
Et de jouir avec lui d’un simple bon moment ?
Qui transforme ce dont il a fait la conquête.
Certes il aime manger, et danser et chanter
Mais il a fait un monde bien trop désenchanté.
Il ne suivrait de loi que le chacun pour soi
S’il devait pour lui seul faire alors ce choix.
Mais trop de liberté créerait un grand désordre
Il doit donc accepter d’y mettre un peu d’ordre.
Mais quand certains d’entre eux obtienne ce pouvoir
Qui les place de fait au dessus du commun,
Ils perdent ces repères qu’on devrait tous avoir
Et veulent imposer leur vouloir à chacun.
Ne sommes-nous au fond que des tyrans en herbe,
Qui nous dissimulons derrière de grands verbes ?
Ne rêvons-nous parfois d’être les rois du monde
Qui donc n’y a pensé, fut-ce quelques secondes ?
Le moindre de nos gestes n’est-il conditionné
Alors que nous pensons le faire de plein gré ?
Nous consommons des choses sans même y penser,
Quand la plupart d’entre elles ont des effets mauvais.
Autrefois pour la fête un violon, c’est parti !
Un bon feu, une piste, quelques poules rôties,
Et la chaleur des corps donnait vie au décor
Quelques branches de houx, un baiser pour accord.
Aujourd’hui c’est débauche de guirlandes et jouets
Et puis des instruments qui sait bien en jouer ?
Du froid gras, de la dinde et des bûches aux marrons
Pour obtenir tout ça, faut dépenser des ronds.
En est-on plus heureux ? Qu’est-ce qui vraiment compte ?
Sinon se retrouver, et ouïr ce que raconte
L’enfant ou le parent qui a manqué longtemps
Et de jouir avec lui d’un simple bon moment ?
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