Champ de fleurs.
Publié le 03 août 2025
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La corolle frémit sous son effleurement
Doux comme un zéphyr est le souffle du vent
Une goutte de pluie y brille également
Sous l’éclat du soleil en des reflets vivants
Spectacle minuscule et monde passionnant
Peuplé de ces insectes assoiffés de nectar
Tout un creuset de vies et de fourmillements
Rassemblées en ce lieu sur les fils du hasard.
Là une fleur qui s’ouvre c’est comme une mangeoire
Ou comme un chapiteau sous lequel on vient boire
Quand couleurs et odeurs ont des missions sans gloire
Inviter des volants pour y manger ou boire.
Pétales et sépales, jolies teintes opales
Des parfums exhalent sitôt l’aube pâle
Bientôt s’y affalent pour grandes fringales
Nectar délectable, papillons avalent.
La tige se balance au gré des tourbillons
Elle porte au sommet un très joli bouton
Tout au long on y voit mille barbillons
Tout en haut vole l’industrieux bourdon.
Tout un champ qui ondule, d’œillets et renoncules
Et le vent qui y tient un vrai conciliabule
Volent les libellules et les grillons stridulent
Il n’y a aucun calcul où ces vies se bousculent
Doux comme un zéphyr est le souffle du vent
Une goutte de pluie y brille également
Sous l’éclat du soleil en des reflets vivants
Spectacle minuscule et monde passionnant
Peuplé de ces insectes assoiffés de nectar
Tout un creuset de vies et de fourmillements
Rassemblées en ce lieu sur les fils du hasard.
Là une fleur qui s’ouvre c’est comme une mangeoire
Ou comme un chapiteau sous lequel on vient boire
Quand couleurs et odeurs ont des missions sans gloire
Inviter des volants pour y manger ou boire.
Pétales et sépales, jolies teintes opales
Des parfums exhalent sitôt l’aube pâle
Bientôt s’y affalent pour grandes fringales
Nectar délectable, papillons avalent.
La tige se balance au gré des tourbillons
Elle porte au sommet un très joli bouton
Tout au long on y voit mille barbillons
Tout en haut vole l’industrieux bourdon.
Tout un champ qui ondule, d’œillets et renoncules
Et le vent qui y tient un vrai conciliabule
Volent les libellules et les grillons stridulent
Il n’y a aucun calcul où ces vies se bousculent

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