Château.
Publié le 03 août 2025
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D’abord un terrain vague envahi de broussailles
Ensuite vient un homme qui plante ses piquets
Qu’épousera plus tard sans doute un parquet
Puis arrive un engin qui ouvre des entailles
Pour faire fondations, voyez comme il bataille
Le sol jadis herbeux et truffé de bosquets
Se révèle rempli de rochers par paquets.
Mon dieu mais que voilà un surplus de rocailles !
L’homme plein de courage y coule du béton
Bien armé de ferrailles faut que ça tienne bon
Il élève bientôt à l’aide de moellons
Les petits murs de base où poser sa maison.
On voit se succéder des tas de livraisons
Pour bien réaliser la bonne isolation
Par dessus il répand la coulée de la chappe
Le succès de la suite dépend de cette étape.
Ca paraît plus facile alors de déposer
Les uns dessus les autres, des tas d’agglomérés
Se dessinent déjà les contours des fenêtres
On voit cette bâtisse surgir et un peu naître.
Mon voisin en est là de sa belle entreprise
Encore plusieurs mois pour finir les travaux
Un homme courageux, des mains et un cerveau
Qui n’hésite un instant à mouiller sa chemise.
Moi ce que je construit c’est châteaux en Espagne
J’écris des poésies au pied de mes montagnes
Je crains fort que les fruits que mon esprit essore
Ne durent aussi longtemps que ceux de ses efforts.
Ensuite vient un homme qui plante ses piquets
Qu’épousera plus tard sans doute un parquet
Puis arrive un engin qui ouvre des entailles
Pour faire fondations, voyez comme il bataille
Le sol jadis herbeux et truffé de bosquets
Se révèle rempli de rochers par paquets.
Mon dieu mais que voilà un surplus de rocailles !
L’homme plein de courage y coule du béton
Bien armé de ferrailles faut que ça tienne bon
Il élève bientôt à l’aide de moellons
Les petits murs de base où poser sa maison.
On voit se succéder des tas de livraisons
Pour bien réaliser la bonne isolation
Par dessus il répand la coulée de la chappe
Le succès de la suite dépend de cette étape.
Ca paraît plus facile alors de déposer
Les uns dessus les autres, des tas d’agglomérés
Se dessinent déjà les contours des fenêtres
On voit cette bâtisse surgir et un peu naître.
Mon voisin en est là de sa belle entreprise
Encore plusieurs mois pour finir les travaux
Un homme courageux, des mains et un cerveau
Qui n’hésite un instant à mouiller sa chemise.
Moi ce que je construit c’est châteaux en Espagne
J’écris des poésies au pied de mes montagnes
Je crains fort que les fruits que mon esprit essore
Ne durent aussi longtemps que ceux de ses efforts.

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