Cher Alphonse

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 4 lecture
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Je n’aime pas Alphonse, qu’ainsi tu nous enfonces
Car vois -tu Lamartine, tu en fais des tartines
De nos innocents jeux, tu t’en fais des montagnes
Je ne comprends pas bien, pourquoi donc tant de hargne.

Avec les grands poètes nous n’avons pas de bol
Même toi Lamartine, tu ne suspends ton vol
Quand tu te formalises, des pauvres vocalises
Que nous braves zinzins avons dans nos valises.

Nous aimons voyager dans tes méditations 
Te suivre sur le lac dans tes inspirations
Rencontrer Graziella, te suivre en Turquie
Voyager en Orient puisque cela te dit,

Mais de grâce monsieur, ne nous en veuillez-pas
À nous braves zinzins de ne suivre vos pas
Nous avons d’autres routes, pleines d’humour sans doute
Pas de quoi voyez-vous vous mettre en déroute.

Je ne puis un instant, une seconde croire
Que vous puissiez un peu craindre pour votre gloire
Que l’ombre des zinzins risque sur votre œuvre
De jeter quelque ombre, ce n’est notre manœuvre.

Car les zinzins sachez, n’ont nulle prétention
De se voir un beau jour, portés au Panthéon
Ils se plaisent dans leur cour de récréation 
Où ils jouent quand il faut un peu les polissons.
Pierre Jean Boutet - Logo

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