Chercheur.

Dans tout ce long voyage qu’on fait avec soi même 
Un peu à chaque étape tant de questions on sème 
Si rarement on trouve des réponses complètes 
Qu’on poursuit obstiné cette inlassable quête.

Ce monde est immense et si plein de mystères 
N’est-il pas prétentieux, d’aller au cœur de nous
Si limités en tout, que nous sommes, après tout
Ce que nous espérons entrevoir de lumière ?

Attendre toute une vie cette illumination
Qu’alors on recevrait comme on reçoit un don
Combien ceux d’entre nous, qui tournent ainsi en rond 
Je souhaite tant pour eux qu’il n’y ait pas illusion.

L’homme de sciences lui, c’est bien ailleurs qu’il cherche
À percer les mystères qui peuplent l’univers.
Il connaît ses limites et il va à la pêche 
Par mille théories, il chemine à travers.

Il éclaire des bribes de ce qui est caché 
Il permet de comprendre comment ça peut marcher.
De quoi nous sommes faits, ainsi que toutes choses
Que ce soit un trou noir, ou le parfum des roses.

Quant à la religion, qu’est-ce donc qu’elle éclaire ?
Elle n’est que croyances, et sans aucune preuve.
Elle n’accepte en rien, d’être mise à l’épreuve 
Elle n’a de vérité, que celle de ses clercs.

Quant à moi j’ai choisi d’employer mon esprit
À s’épancher sans cesse, au fil de poésies 
Pour traiter la question qui à ce point me hante  
Comment l’homme peut-il être ange et bête ?