Chevillée au corps.
Publié le 03 août 2025
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Combien se sont lassés sous les coups de boutoirs
Que la vie leur assène sans laisser de répit.
Combien baissent les bras alors à cours d’espoir
Et laissent transparaître leur profond dépit.
Ils pourraient bien se dire qu’ailleurs il y a pis
Et grappiller les miettes que leur jette le sort
Ils pourraient leurs malheurs mettre sous le tapis.
Les humains ont la vie tant chevillée au corps.
Beaucoup, sont-ils nombreux ?, ont de belles histoires
Le bonheur semble-t-il sans cesse les épie
Ils n’ont pas l’impression de gagner des victoires
On ne connaît de maux à mettre à leur débit.
Ceux là ont pour la vie un énorme appétit
Ils s’emploient à rester très longtemps à son bord.
On peut sans hésiter porter à leur crédit
Les humains ont la vie tant chevillée au corps.
Puis il y a tout ceux qui n’en tirent de gloire
Qui n’ont pour les honneurs que dédain et mépris
Qui ne passent leur temps à dire à leur miroir
Suis je beau, suis je fort, qu’est-ce que j’ai pas compris ?
Pour ceux là point besoin de juge ou de prétoire
Ils n’auront à partir je crois aucun remords
Ils auront bien vécu jusqu’au bout leur histoire
Les humains ont la vie tant chevillée au corps.
Prince que penses-tu au sommet de ta gloire ?
Crois-tu par ta puissance échapper à la mort ?
Tu n’es au firmament qu’un astre dérisoire
Les humains ont la vie tant chevillée au corps.
Que la vie leur assène sans laisser de répit.
Combien baissent les bras alors à cours d’espoir
Et laissent transparaître leur profond dépit.
Ils pourraient bien se dire qu’ailleurs il y a pis
Et grappiller les miettes que leur jette le sort
Ils pourraient leurs malheurs mettre sous le tapis.
Les humains ont la vie tant chevillée au corps.
Beaucoup, sont-ils nombreux ?, ont de belles histoires
Le bonheur semble-t-il sans cesse les épie
Ils n’ont pas l’impression de gagner des victoires
On ne connaît de maux à mettre à leur débit.
Ceux là ont pour la vie un énorme appétit
Ils s’emploient à rester très longtemps à son bord.
On peut sans hésiter porter à leur crédit
Les humains ont la vie tant chevillée au corps.
Puis il y a tout ceux qui n’en tirent de gloire
Qui n’ont pour les honneurs que dédain et mépris
Qui ne passent leur temps à dire à leur miroir
Suis je beau, suis je fort, qu’est-ce que j’ai pas compris ?
Pour ceux là point besoin de juge ou de prétoire
Ils n’auront à partir je crois aucun remords
Ils auront bien vécu jusqu’au bout leur histoire
Les humains ont la vie tant chevillée au corps.
Prince que penses-tu au sommet de ta gloire ?
Crois-tu par ta puissance échapper à la mort ?
Tu n’es au firmament qu’un astre dérisoire
Les humains ont la vie tant chevillée au corps.

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