Cimetière
Publié le 03 août 2025
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Les aboiements des chiens écartèlent la nuit
Une lune bien pâle tranche sur le ciel d'encre
Quelques chauves souris zèbrent dans ce silence
comme fins éclairs noirs sur la voûte étoilée
La nuit est paisible et si calme
Et de ces grands lys blancs
je hume la fragrance
Les feuilles des grands arbres se découpent en dentelles
Et se reflètent aussi sur les marbres des tombes
Des grenouilles on entend le chant si monocorde
en contrepoint à celui stridulent des grillons.
La nuit est paisible et si calme
Et de ces grands lys blancs
je hume la fragrance
Le bourdon du clocher fait entendre sa plainte
Douze notes lancées aux quatre vents de la plaine
Le vent remue les branches des catalpas immenses
Les étoiles au ciel brodent un diadème dense.
La nuit est paisible et si calme
Les grands lys blancs gisent là, sur sa tombe
Moi je ne suis désormais plus qu'une ombre.
Une lune bien pâle tranche sur le ciel d'encre
Quelques chauves souris zèbrent dans ce silence
comme fins éclairs noirs sur la voûte étoilée
La nuit est paisible et si calme
Et de ces grands lys blancs
je hume la fragrance
Les feuilles des grands arbres se découpent en dentelles
Et se reflètent aussi sur les marbres des tombes
Des grenouilles on entend le chant si monocorde
en contrepoint à celui stridulent des grillons.
La nuit est paisible et si calme
Et de ces grands lys blancs
je hume la fragrance
Le bourdon du clocher fait entendre sa plainte
Douze notes lancées aux quatre vents de la plaine
Le vent remue les branches des catalpas immenses
Les étoiles au ciel brodent un diadème dense.
La nuit est paisible et si calme
Les grands lys blancs gisent là, sur sa tombe
Moi je ne suis désormais plus qu'une ombre.

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