Comme on verse des larmes....
Publié le 03 août 2025
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Serai- je un poète à la triste figure
Un piteux Don Quichotte pleurant sur la nature ?
Ou un pisse-vinaigre répandant sur les plaies
L’acide de ses mots parce que ça lui plait ?
Malgré toute apparence je suis un bon vivant
Friand de bonne chère avec un coeur vibrant
Amateur de beauté, ouvert aux quatre vents
Aimant la gaudriole, riant assez souvent.
Aussi je suis sensible à tout ce qui me glace
Je vois à l’horizon l’orage qui s’amasse.
Je ne puis m’empêcher même en pure perte
De lancer à tous vents de tristes cris d’alerte.
S’étourdir de musiques et de menus plaisirs
Répondre dans l’urgence à ses derniers désirs
Ignorer les dangers, se lancer dans la fête
Et chasser loin de soi les maudits trouble-fête.
Ce n’est pas là mon choix, sachez je le regrette
J’eusse tant préférer dire saperlipopette !
Et n’avoir que les joies de la vie dans ma tête
Mais voilà tous mes vers sentent la vinaigrette.
Je ne puis rien changer à notre destinée
Rien ne sert de hurler j’en ai pleine conscience
Je perçois les dangers qui pointent trop leur nez
Les menaces qui pèsent sur nos pauvres existences,
Alors j’écris des vers comme on verse des larmes
Dont on sait de tous temps qu’elles n’évitent les drames.
Je laisse à d’autres auteurs de jouer du clairon
Tant mieux si eux perçoivent de plus beaux horizons.
Un piteux Don Quichotte pleurant sur la nature ?
Ou un pisse-vinaigre répandant sur les plaies
L’acide de ses mots parce que ça lui plait ?
Malgré toute apparence je suis un bon vivant
Friand de bonne chère avec un coeur vibrant
Amateur de beauté, ouvert aux quatre vents
Aimant la gaudriole, riant assez souvent.
Aussi je suis sensible à tout ce qui me glace
Je vois à l’horizon l’orage qui s’amasse.
Je ne puis m’empêcher même en pure perte
De lancer à tous vents de tristes cris d’alerte.
S’étourdir de musiques et de menus plaisirs
Répondre dans l’urgence à ses derniers désirs
Ignorer les dangers, se lancer dans la fête
Et chasser loin de soi les maudits trouble-fête.
Ce n’est pas là mon choix, sachez je le regrette
J’eusse tant préférer dire saperlipopette !
Et n’avoir que les joies de la vie dans ma tête
Mais voilà tous mes vers sentent la vinaigrette.
Je ne puis rien changer à notre destinée
Rien ne sert de hurler j’en ai pleine conscience
Je perçois les dangers qui pointent trop leur nez
Les menaces qui pèsent sur nos pauvres existences,
Alors j’écris des vers comme on verse des larmes
Dont on sait de tous temps qu’elles n’évitent les drames.
Je laisse à d’autres auteurs de jouer du clairon
Tant mieux si eux perçoivent de plus beaux horizons.

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