Comme signe de paix.

Nous sommes tous ou presque bercés dès notre enfance
Par quelques absolus en qui avoir confiance
Le beau, le bon, le vrai, le juste et l’équilibre
Afin de bien construire notre vie d’homme libre.

Et puis nous naviguons sur nos petits bateaux 
Et nous tombons hélas trop souvent de bien haut
À voir comment chacun ensuite en fait usage
À croire qu’on n’a pas, tous lu les mêmes pages !

La peur et le désir, le pouvoir et l’argent 
Vont retourner la tête à tant et tant de gens 
Qu’il vont en oublier jusqu’au respect d’eux mêmes 
Et ne plus obéir qu’aux désordres qu’ils sèment.

Au delà des principes qu’on dit philosophiques 
Qui parfois, faut le dire, les choses un peu compliquent 
On peut se référer sans prétendre être clerc
À quelques bons repères qui sont pour moi très clairs.

D’abord c’est de ne nuire à d’autre ou à quiconque  
Qu’il soit arbre, animal, être vivant quelconque 
C’est de respecter tout, dès lors qu’il vous respecte
C’est de ne l’affronter, s’il n’est pas un danger 

C’est aussi partager dès lors qu’on le peut
Ne serait ce parfois que même un petit peu
C’est demeurer ouvert aux idées qu’on n’a pas 
Si elles ne sont porteuses de haine ou de trépas.

Je crois encore un peu au bon, au vrai, au juste
Mais pour moi le plus beau qu’on soit savant ou rustre
C’est l’amour que l’on porte à travers ce respect
De tout ce qui est vie, comme signe de paix.