Comme un cerf volant.
Publié le 03 août 2025
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Il voudrait tant courir les cheveux dans le vent
Mais il est là cloué sur son fauteuil roulant
Il rêve qu’il est libre comme un cerf volant
Alors qu’il est couché sur son lit tout le temps.
Son corps comme sa chair l’ont trahi si longtemps
Qu’il ne vit plus ici avec nous les vivants
Il a pris un chemin qui nous est étranger
Il est parti ailleurs pour sa vie la changer.
Il s’invente un monde où il n’a aucun frein
Où plus rien ne le gêne ou rien ne le contraint
Il lui suffit d’un geste, d’un souffle aérien
Pour y bouger à l’aise et pour s’y sentir bien.
Il a fermé les yeux mais son esprit palpite
Ses yeux sous ses paupières, voyez comme ils s’agitent
Sur ses lèvres un sourire qui vient aux bienheureux
A tous ceux qui connaissent des moments délicieux.
Enfin il peut courir les cheveux dans le vent
Il ne sait même plus qu’est un fauteuil roulant
Enfin il se sent libre tout comme un cerf volant
Il vogue dans son lit vers le soleil couchant.
Mais il est là cloué sur son fauteuil roulant
Il rêve qu’il est libre comme un cerf volant
Alors qu’il est couché sur son lit tout le temps.
Son corps comme sa chair l’ont trahi si longtemps
Qu’il ne vit plus ici avec nous les vivants
Il a pris un chemin qui nous est étranger
Il est parti ailleurs pour sa vie la changer.
Il s’invente un monde où il n’a aucun frein
Où plus rien ne le gêne ou rien ne le contraint
Il lui suffit d’un geste, d’un souffle aérien
Pour y bouger à l’aise et pour s’y sentir bien.
Il a fermé les yeux mais son esprit palpite
Ses yeux sous ses paupières, voyez comme ils s’agitent
Sur ses lèvres un sourire qui vient aux bienheureux
A tous ceux qui connaissent des moments délicieux.
Enfin il peut courir les cheveux dans le vent
Il ne sait même plus qu’est un fauteuil roulant
Enfin il se sent libre tout comme un cerf volant
Il vogue dans son lit vers le soleil couchant.

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