Comme un conte denfant.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 7 lecture
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J’ai envie de jouer sur un grand lit de plumes,
De duvet bien douillet. Mais je sens trop l’enclume
Qui a brisé mon cœur quand elle s’est envolée 
Du nid où nous étions, l’un à l’autre, accolés.

J’ai besoin de douceur et non de solitude
De tendres caresses, j’en ai pris l’habitude
Mais si une autre qu’elle voulait m’en prodiguer
Elle ne saurait en rien ma tristesse endiguer.

Me voilà bien marri au milieu de la chambre
Où je n’ai d’autre cœur pour battre à l’unisson
Où ce n’est que mon corps qui se plie et se cambre
Où à part mes sanglots ne s’entendent aucun son.

Ça demeure un mystère elle n’a laissé de mot 
Pour dire qu’elle affaire l’a poussée à partir
Ai-je fait quelque chose, ai-je dit quelque mot
Qui l’aurait pu conduire à ainsi le trahir

Cet amour qui nous lie depuis notre rencontre
Nous ne sommes ensemble par simple habitude
Il fait que nous n’avons connu de lassitude
Et que ce grand amour chacun de nous le montre.

La voilà qui revient avec un grand sourire
Et qui ne comprend pas les larmes à mes yeux
Si elle n’était ma femme, elle pourrait en rire
Mais elle semble contrite de me voir malheureux.

Mais qu’est ce qui t’arrive pour pleurer ainsi
Je t’ai laissé un mot pour te dire où j’étais ?
Je ne l’ai pas trouvé et je t’ai crue partie
Je ne pouvais pas croire qu’ainsi tu m’aies quitté !

Je l’ai mis sur la table il a du s’envoler
Tu as ouvert la porte quand tu m’as appelée ?
Regarde je le vois, par terre, sous le buffet
Désolée de la peur que ainsi je t’ai fait.

Nous nous sommes l’un l’autre, pris entre nos bras
En riant de bon cœur de ce pauvre incident
Tout ne finit toujours comme un conte d’enfant
Par un tour de magie, un abracadabra.
Pierre Jean Boutet - Logo
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