Compagnons de galère.

Compagnons de galère, vous mes frères humains
Qui êtes si inquiets de tous nos lendemains,
Voyez depuis les boîtes où êtes enfermés, 
Combien vous est précieuse la vraie liberté.

Compagnons de galère, sinon de nos misères 
Qui étiez si heureux de vivre encore hier,
Voyez dans vos lucarnes, combien sont importants 
Pour nos survies à tous, tous les petites gens.

Compagnons de galère, qui n’êtes des puissants
De ceux qui aujourd’hui se montrent si absents,
Voyez, ouvrez les yeux pour comprendre pourquoi
Que c’est à cause d’eux que nous en sommes là.

Compagnons de galère, ce sont bien nos oignons
Ils nous ont fait esclaves de leurs pompes à pognon,
Que montent la colère, forgez vos convictions
Devant la vérité, ce n’est une opinion !

Compagnons de galère, prenez vous donc en main
Que cet état de choses ne soit plus là demain. 
Il ne tient plus qu’à vous de changer nos destins 
Ce sera difficile, mais on se tient la main.