Couleur de zinc.
Publié le 03 août 2025
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Un ciel couleur de zinc, plus gris qu’une prison
Novembre est là, s’invite au dessus des maisons.
Un air chargé de pluie en gouttelettes fines
Qui vous pénètre aux os quand dehors on fait mine.
Pas une once de vent pour agiter les branches
Les arbres immobiles ne roulent pas des hanches.
Tout semble être figé comme un grand cimetière
Le temps qu’il fait dehors, ferait pleurer les pierres.
Au cœur de la maison où on se réfugie
Le feu au sein de l’âtre danse et rugit.
Les murs comme frontière entre deux sensations
Froidure au dehors, chaleur dans la maison.
Rester dans ce cocon ou affronter l’hostile
On se sent au dedans comme au cœur d’une île.
Chausser ses deux bottes, enfiler sa parka
Que d’effort à fournir pour bien sauter ce pas.
Alors on s’emmitoufle et on se fait raison
Cela n’est que début d’une longue saison
Finie cette insouciance qui imprègne l’été
Faut changer d’habitude, comme on fait chaque année.
Novembre est là, s’invite au dessus des maisons.
Un air chargé de pluie en gouttelettes fines
Qui vous pénètre aux os quand dehors on fait mine.
Pas une once de vent pour agiter les branches
Les arbres immobiles ne roulent pas des hanches.
Tout semble être figé comme un grand cimetière
Le temps qu’il fait dehors, ferait pleurer les pierres.
Au cœur de la maison où on se réfugie
Le feu au sein de l’âtre danse et rugit.
Les murs comme frontière entre deux sensations
Froidure au dehors, chaleur dans la maison.
Rester dans ce cocon ou affronter l’hostile
On se sent au dedans comme au cœur d’une île.
Chausser ses deux bottes, enfiler sa parka
Que d’effort à fournir pour bien sauter ce pas.
Alors on s’emmitoufle et on se fait raison
Cela n’est que début d’une longue saison
Finie cette insouciance qui imprègne l’été
Faut changer d’habitude, comme on fait chaque année.

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