Courants.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
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Le vent ce n’est que l’air qui s’en va en voyage
Et transporte nuages et pollens en bagages,
Qui caresse furtif les blés comme les arbres
Et souffle soit le chaud soit le froid sur les marbres.

Mais le vent est tempête quand colère le prend.

Le fleuve n’est que l’eau qui change de rivages 
Et transporte poissons et péniches en bagages
Qui caresse lascif les berges en ses méandres 
Abreuve hommes et bêtes qui viennent s’y étendre.

Mais cette eau est mortelle dans ses débordements.

Volcan est terre en feu qui étend ses ravages
Et brûle dans sa lave jusqu’au moindre bagage
Qui éclaire la nuit et le jour obscurcit
Renaissance d’un monde qu’il a enseveli.

Et ce feu est terrible dans ses emportements.

L’incendie c’est du feu qui exprime sa rage
Et ne veut s’encombrer surtout d’aucun bagage 
Qui consume en fumées bâtiments et forêts 
Qui ne s’avoue jamais assez rassasié.

Mais ce feu est béni qui réchauffe le sang.

Le bal des éléments est souvent meurtrier
Pourtant source de vie qui y reste liée.
À l’image d’un monde où le bien et le mal
Se côtoie jusqu’au cœur de nos vies animales.
Pierre Jean Boutet - Logo
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