Dans ces feuilles qui volent tu ny vois quéphémère,

Publié le 04 août 2025 moins d'une minute de lecture 4 lecture
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Dans ces vagues qui chantent le ressac de la mer,
Dans tous ces papillons qui captent la lumière, 
Dans ces regards sur toi, ceux que posaient ta mère.

Plutôt dans ces instants, d’en être émerveillé
Tu ne vois que moments trop vite gaspillés. 
Au lieu de te réjouir qu’ils te furent donnés 
Tu sens ce que tu perds d’en être abandonné.

Contrairement au sable qui filtre entre tes doigts 
Où sont parfois pépites que tu gardes pour toi,
Le temps te joue des tours en t’offrant des diamants 
Qui brillent aussi fort mais pour un court moment.

Tous ces instants bonheurs sont des feux d’artifice 
Dont tu ne dois garder aucune cicatrice.
De peur de redouter d’en vivre à nouveau
À cause de ta peur d’être privé trop tôt.

Ouvre-toi à l’instant, ses furtives caresses
Si tu veux les saisir, attention tu te blesses.
Accueille la surprise comme un cadeau du ciel 
N’en fait pas une prise,  il n’est pas éternel.
Pierre Jean Boutet - Logo
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