Dans la brume, la lumière.
Publié le 03 août 2025
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Une brume épaisse envahit le jardin
Tout n’est que fantômes, je ne distingue rien
Le monde se réduit à ce petit espace
Là où l’on se sent bien, tout à fait à sa place.
Mirage d’un instant où rien d’autre n’existe
Aucun de ces malheurs auxquels on ne résiste.
Plus qu’un lieu préservé, bien loin des turbulences
Qui agitent ailleurs des millions d’existences.
Mais voilà que bientôt le brouillard se dissipe
Que le toit des maisons de ce voile s’extirpe.
Et ce moment fugace, ces minutes en suspens
S’évanouissent aussitôt, lorsque la vie reprend.
Quand écrire ressemble à un pareil retrait
Quand autour s’obscurcit toute réalité
Sur les choses qu’on voit, on tire alors un trait
Dans un autre état c’est alors qu’on se met.
On remonte le temps, on survole le monde
On revoit les visages de nos chers disparus
On voit que les empires durent quelques secondes
On aperçoit le mur sur lequel on se rue.
Alors les mots se pressent comme autant de messages
Pour nous faire verser des pleurs de joie, des larmes
Pour que résonnent fort partout leurs cris d’alarme
Pour inciter les hommes à devenir plus sages.
Puis on laisse le texte lorsque la magie cesse
On retrouve les poids qui nous tiennent en laisse
L’évasion n’a qu’un temps dans ce lieu de lumière
On bascule à nouveau là où meurt sa prière.
Tout n’est que fantômes, je ne distingue rien
Le monde se réduit à ce petit espace
Là où l’on se sent bien, tout à fait à sa place.
Mirage d’un instant où rien d’autre n’existe
Aucun de ces malheurs auxquels on ne résiste.
Plus qu’un lieu préservé, bien loin des turbulences
Qui agitent ailleurs des millions d’existences.
Mais voilà que bientôt le brouillard se dissipe
Que le toit des maisons de ce voile s’extirpe.
Et ce moment fugace, ces minutes en suspens
S’évanouissent aussitôt, lorsque la vie reprend.
Quand écrire ressemble à un pareil retrait
Quand autour s’obscurcit toute réalité
Sur les choses qu’on voit, on tire alors un trait
Dans un autre état c’est alors qu’on se met.
On remonte le temps, on survole le monde
On revoit les visages de nos chers disparus
On voit que les empires durent quelques secondes
On aperçoit le mur sur lequel on se rue.
Alors les mots se pressent comme autant de messages
Pour nous faire verser des pleurs de joie, des larmes
Pour que résonnent fort partout leurs cris d’alarme
Pour inciter les hommes à devenir plus sages.
Puis on laisse le texte lorsque la magie cesse
On retrouve les poids qui nous tiennent en laisse
L’évasion n’a qu’un temps dans ce lieu de lumière
On bascule à nouveau là où meurt sa prière.

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