Dans les plis et replis de nos songes intimes
Publié le 03 août 2025
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Se nichent à coup sûr des choses bien cachées
Qu’on arrive parfois à même oublier
Ne serait-ce qu’à force de vouloir les nier.
Quand seule la lumière peut en venir à bout
De ces choses intimes, de ces pensées taboues
Mais close est la parole, bien sûr à double tour
À ne vouloir qu’on nomme ces hontes sans contour.
Derrière bien des faces grimacent ainsi des masques
Et derrière les masques grouillent en nombre aussi
Et derrière ces choses qu’on ne veut qu’on démasque
Des moments bien trop lourds pour renaître à la vie.
Il faut être équipé pour en spéléologue
S’aventurer alors dans ces grottes profondes
Pour franchir ces goulets plus sales que des gogues
Pour s’en aller chercher tout au fond ce qui gronde.
Il faut vouloir surtout endiguer ce poison
Qui sourd sans prévenir de ces abcès enfouis
Et vient à s’immiscer dans tous les aujourd’hui
En créant des malaises dont on ne sait le nom.
Non comme des éclairs dans un ciel sans nuage
Mais comme un crépuscule sur un beau paysage,
Un voile pernicieux qui étouffe sous lui
Les rires et les chansons et l’amour de la vie.
Si tu te sens ainsi malheureux sans raison
Si le bonheur a fui au loin de ta maison,
Va-t-en vite explorer ces douteux territoires
Où se cachent ces choses que tu ne veux plus voir.
Qu’on arrive parfois à même oublier
Ne serait-ce qu’à force de vouloir les nier.
Quand seule la lumière peut en venir à bout
De ces choses intimes, de ces pensées taboues
Mais close est la parole, bien sûr à double tour
À ne vouloir qu’on nomme ces hontes sans contour.
Derrière bien des faces grimacent ainsi des masques
Et derrière les masques grouillent en nombre aussi
Et derrière ces choses qu’on ne veut qu’on démasque
Des moments bien trop lourds pour renaître à la vie.
Il faut être équipé pour en spéléologue
S’aventurer alors dans ces grottes profondes
Pour franchir ces goulets plus sales que des gogues
Pour s’en aller chercher tout au fond ce qui gronde.
Il faut vouloir surtout endiguer ce poison
Qui sourd sans prévenir de ces abcès enfouis
Et vient à s’immiscer dans tous les aujourd’hui
En créant des malaises dont on ne sait le nom.
Non comme des éclairs dans un ciel sans nuage
Mais comme un crépuscule sur un beau paysage,
Un voile pernicieux qui étouffe sous lui
Les rires et les chansons et l’amour de la vie.
Si tu te sens ainsi malheureux sans raison
Si le bonheur a fui au loin de ta maison,
Va-t-en vite explorer ces douteux territoires
Où se cachent ces choses que tu ne veux plus voir.

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