Dans linfiniment bleu.

J’irai un jour me perdre dans l’infiniment bleu
Dans ces rêves un peu fous que l’on a dans les yeux 
J’irai pour me fondre au firmament des cieux
Où vivent parait-il indifférents les dieux.

Je garde en moi les mots comme précieux trésors
Tous ceux que leur dirais dans ce glorieux décor 
Ces mots qui valent plus que ne vaudrait de l’or
Qui peuvent conjurer tout sauf bien sûr la mort.

Je porterai sur moi comme un uniforme
Tous les mots pour le dire et sous toutes ses formes
Pour dire que l’amour peut seul sauver le monde
Que je voudrai sur terre que partout il abonde.

J’irai parler aux dieux qui là-haut nous observe
Qu’il tient peut être à eux que la vie s’y conserve.
Que s’ils laissent les hommes se livrer à leurs jeux 
La planète bientôt ne sera verte et bleue.

J’irai un jour peut être converser avec eux
Mais sera-t-il trop tard ou reste-t-il un peu
D’espoir que tout cela ne sera nécessaire 
Pour que la vie toujours jubile sur la terre ?