Dans tous mes cauchemars.
Publié le 03 août 2025
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J’ai certes prétention de vouloir vous distraire
En vous livrant ainsi chaque jour quelques vers
Mes propos, j’en conviens, ont parfois l’air sévère,
De tous mes cauchemars je ne puis me défaire.
J’aime par dessus tout le monde et les gens
Mais tout est pollué par le faux dieu argent
Auxquels tous sacrifient les gentils, les méchants
Et las aussi les cons sans doute plus souvent.
Ne suis-je un con moi même à croire que mes mots
Pourront changer le monde dans ce qu’il a de faux
Contribuer un peu à soigner ses défauts ?
Car je ne puis attendre, sans rien faire, la faux.
Je comprends à présent le slogan « no futur »
Lorsque j’étais plus jeune il était sur les murs
Il me semblait au vrai être contre nature
Combien sont actuels pourtant ces mots si durs !
Je reste le poète à la triste figure
Qui écoute la voix des plus sombres augures
Qui veut des lendemains aux couleurs de l’azur
Mais dans mes cauchemars les images sont dures.
Je m’évade un peu ciselant des rondels
Qui rappellent un peu le temps des jouvencelles
Quand l’amour se jouait au gré des balancelles
Sur des airs de pipeau ou bien de violoncelles.
Amis vous le savez le monde a plusieurs faces
Peut être que j’en vois les plus mauvaises traces
Gardez un peu d’espoir que le temps les efface
Que nous ne vivons tous qu’une mauvaise farce.
En vous livrant ainsi chaque jour quelques vers
Mes propos, j’en conviens, ont parfois l’air sévère,
De tous mes cauchemars je ne puis me défaire.
J’aime par dessus tout le monde et les gens
Mais tout est pollué par le faux dieu argent
Auxquels tous sacrifient les gentils, les méchants
Et las aussi les cons sans doute plus souvent.
Ne suis-je un con moi même à croire que mes mots
Pourront changer le monde dans ce qu’il a de faux
Contribuer un peu à soigner ses défauts ?
Car je ne puis attendre, sans rien faire, la faux.
Je comprends à présent le slogan « no futur »
Lorsque j’étais plus jeune il était sur les murs
Il me semblait au vrai être contre nature
Combien sont actuels pourtant ces mots si durs !
Je reste le poète à la triste figure
Qui écoute la voix des plus sombres augures
Qui veut des lendemains aux couleurs de l’azur
Mais dans mes cauchemars les images sont dures.
Je m’évade un peu ciselant des rondels
Qui rappellent un peu le temps des jouvencelles
Quand l’amour se jouait au gré des balancelles
Sur des airs de pipeau ou bien de violoncelles.
Amis vous le savez le monde a plusieurs faces
Peut être que j’en vois les plus mauvaises traces
Gardez un peu d’espoir que le temps les efface
Que nous ne vivons tous qu’une mauvaise farce.

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