Dans une cour décole.
Publié le 03 août 2025
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Dans une cour d’école, on reste interdit !
L’assassin a tué un prof ce vendredi.
Si la mort désormais entre dans les écoles
La France est en morceaux, qu’il faudrait qu’on recolle.
Qui a fait que des hommes en arrivent ainsi
A s’en prendre au savoir, à le mettre à merci ?
Qui sont-ils ces tueurs qui s’inventent des dieux,
Qui pensent que le crime trouve grâce à leurs yeux ?
L’innocent est victime, l’innocent en pâtit
Et si les yeux mouillés toujours on compatit
Comment le protéger de ce fléau moderne
Autrement qu’en mettant tous les drapeaux en berne ?
Tous les hommes égarés sur des voies si trompeuses
Comment les empêcher de nuire à ce point ?
Il ne suffira pas je le crois, je le crains
De quelques punitions pour une issue heureuse.
Qui donc a fabriqué ces quelques fous de dieu
Qui dans la déraison disent à la vie, adieu ?
Qui n’ont de perspectives que la mort du prochain
Qui renoncent ainsi à tous leurs lendemains.
Lorsque l’on tue l’espoir, que reste-t-il ? Le vide.
On nourrit la vengeance sur une terre aride.
Pour un esprit malade du désir d’exister
Tuer est plus facile que se battre et lutter.
Moi dans ma cour d’école quand je jouais aux billes
Le monde n’avait droit que me laisser tranquille
Et lorsqu’il s’invitait, c’était sur tableau noir
Où le maître les choses nous donnait bien à voir.
Combien de cour d’école sont sûres désormais ?
Faut-il mettre des grilles autour de nos lycées ?
La République peut-elle encore résister
Aux attaques aveugles qui veulent la miner ?
L’assassin a tué un prof ce vendredi.
Si la mort désormais entre dans les écoles
La France est en morceaux, qu’il faudrait qu’on recolle.
Qui a fait que des hommes en arrivent ainsi
A s’en prendre au savoir, à le mettre à merci ?
Qui sont-ils ces tueurs qui s’inventent des dieux,
Qui pensent que le crime trouve grâce à leurs yeux ?
L’innocent est victime, l’innocent en pâtit
Et si les yeux mouillés toujours on compatit
Comment le protéger de ce fléau moderne
Autrement qu’en mettant tous les drapeaux en berne ?
Tous les hommes égarés sur des voies si trompeuses
Comment les empêcher de nuire à ce point ?
Il ne suffira pas je le crois, je le crains
De quelques punitions pour une issue heureuse.
Qui donc a fabriqué ces quelques fous de dieu
Qui dans la déraison disent à la vie, adieu ?
Qui n’ont de perspectives que la mort du prochain
Qui renoncent ainsi à tous leurs lendemains.
Lorsque l’on tue l’espoir, que reste-t-il ? Le vide.
On nourrit la vengeance sur une terre aride.
Pour un esprit malade du désir d’exister
Tuer est plus facile que se battre et lutter.
Moi dans ma cour d’école quand je jouais aux billes
Le monde n’avait droit que me laisser tranquille
Et lorsqu’il s’invitait, c’était sur tableau noir
Où le maître les choses nous donnait bien à voir.
Combien de cour d’école sont sûres désormais ?
Faut-il mettre des grilles autour de nos lycées ?
La République peut-elle encore résister
Aux attaques aveugles qui veulent la miner ?

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