De fil en aiguille
Publié le 03 août 2025
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De la brume des jours qui vit dans nos mémoires
S’extirpent quelquefois des éclairs surprenants
Nous n’avons pas de prise sur tous nos souvenirs
Lequel va tout soudain se mêler de surgir ?
Ainsi au même instant que ces mots sur la page
Envahit ma pensée une troublante image
De centaines de livres au cœur du vieux moulin
Où mon père venait lire chaque matin.
Que pouvait-il chercher au sein de ces ouvrages ?
De quoi nourrir sans doute ses intimes voyages.
Ne fais-je à mon tour cette même quête
En écrivant ce qui vient visiter ma tête ?
Et de fil en aiguille mon esprit d’escalier
Le voit, de ce moulin, les ruines remonter.
Certes il aimait les livres mais aussi travailler
Ses grandes mains puissantes la matière domptaient.
Mes mains à moi formées pourtant à bien soigner
À l’aide de seringue, aiguilles ou scalpel
Se sont trouvées enfin plutôt à manier
La plume ou le clavier cédant à un appel.
Celui de l’écriture et celui des idées
De la réflexion autour de nos problèmes
De toutes ces questions que notre société
Soulève à l’envi sur mille et un thèmes.
Je n’en ai fait romans pas plus qu’essais savants
Puisque j’ai eu la chance d’entrer en poésie
Sans vraiment la chercher ou plus l’avoir choisie
Sans en avoir écrit jamais auparavant.
Serait-ce l’héritage qui me fut alloué
Par des parents férus de mots et belles lettres ?
Si tel est bien le cas je ne puis que louer
Ce don qui fait de moi un poète peut-être ?
S’extirpent quelquefois des éclairs surprenants
Nous n’avons pas de prise sur tous nos souvenirs
Lequel va tout soudain se mêler de surgir ?
Ainsi au même instant que ces mots sur la page
Envahit ma pensée une troublante image
De centaines de livres au cœur du vieux moulin
Où mon père venait lire chaque matin.
Que pouvait-il chercher au sein de ces ouvrages ?
De quoi nourrir sans doute ses intimes voyages.
Ne fais-je à mon tour cette même quête
En écrivant ce qui vient visiter ma tête ?
Et de fil en aiguille mon esprit d’escalier
Le voit, de ce moulin, les ruines remonter.
Certes il aimait les livres mais aussi travailler
Ses grandes mains puissantes la matière domptaient.
Mes mains à moi formées pourtant à bien soigner
À l’aide de seringue, aiguilles ou scalpel
Se sont trouvées enfin plutôt à manier
La plume ou le clavier cédant à un appel.
Celui de l’écriture et celui des idées
De la réflexion autour de nos problèmes
De toutes ces questions que notre société
Soulève à l’envi sur mille et un thèmes.
Je n’en ai fait romans pas plus qu’essais savants
Puisque j’ai eu la chance d’entrer en poésie
Sans vraiment la chercher ou plus l’avoir choisie
Sans en avoir écrit jamais auparavant.
Serait-ce l’héritage qui me fut alloué
Par des parents férus de mots et belles lettres ?
Si tel est bien le cas je ne puis que louer
Ce don qui fait de moi un poète peut-être ?

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