De leau

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
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Dévalent des montagnes des torrents capricieux
Polissant de leur flot des rochers combien vieux
Puis coulent à leur pied des fleuves orgueilleux
Charriant sur leur flot des bateaux paresseux

Ces eaux sont la vie qu’elles apportent aux terres
Sans ces eaux tout endroit devient lieu délétère
Où l’on ne pourrait voir que quelques pauvres hères 
Mais jamais de grand arbres à la cime très fière.

La pluie, la neige descendent des nuages
Qui ne sont bien souvent hélas que de passage
Si les crêtes ou les cimes n’arrêtent leur voyage
Et n’obligent leurs eaux à y laisser des gages.

La course des nuages est très imprévisible 
Quand elle ne les conduit sur ces monstres immobiles
Les eaux restent étrangères et trouvent d’autres cibles
Et mettent à genoux des pays invincibles.

Il n’est point de géant qui vive sans eau douce
Dont le sort ne dépende d’un simple lit de mousse
La survie est ardue là où plus rien ne pousse
Sans chanson sous la pluie, la mort est à nos trousses.
Pierre Jean Boutet - Logo
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