De propices pénombres.
Publié le 03 août 2025
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Pour les âmes sensibles elle est un lieu de paix
Où murmurent des sources sous des soleils avides
Où les amants soupirent dans des ébats torrides
Dont la fleur et l’oiseau sont les hôtes parfaits.
Mais loin des apparences couvent aussi des forces
Des sèves qui palpitent sous d’épaisses écorces
De sombres énergies qui voudraient voir le ciel
Très loin des paradis qu’on dit artificiels.
Quand parfois elles émergent au détour d’un seul vers
Elles éclairent le jour de leurs noires lueurs
Elles ne sont contenues toujours bien par les mots
Qui souvent les trahissent par de jolis manteaux.
La poésie leur cède et c’est très bien ainsi
À ces poètes là, on dit parfois merci
De nous faire entrevoir cette face cachée
Où la beauté du diable est, par eux, recherchée.
Le volcan sous la plume ne demeure éteint
Gonflé des sentiments qui tout soudain l’étreint
Lors ses jaillissements éclaboussent la page
L’inondant sans férir de troublantes images.
Sous ces coulées de mots les esprits prennent feu
En découvrant séduits, de bien étranges jeux
De ces jeux de lumières qui se marient aux ombres
En restant à l’abri de propices pénombres.
Où murmurent des sources sous des soleils avides
Où les amants soupirent dans des ébats torrides
Dont la fleur et l’oiseau sont les hôtes parfaits.
Mais loin des apparences couvent aussi des forces
Des sèves qui palpitent sous d’épaisses écorces
De sombres énergies qui voudraient voir le ciel
Très loin des paradis qu’on dit artificiels.
Quand parfois elles émergent au détour d’un seul vers
Elles éclairent le jour de leurs noires lueurs
Elles ne sont contenues toujours bien par les mots
Qui souvent les trahissent par de jolis manteaux.
La poésie leur cède et c’est très bien ainsi
À ces poètes là, on dit parfois merci
De nous faire entrevoir cette face cachée
Où la beauté du diable est, par eux, recherchée.
Le volcan sous la plume ne demeure éteint
Gonflé des sentiments qui tout soudain l’étreint
Lors ses jaillissements éclaboussent la page
L’inondant sans férir de troublantes images.
Sous ces coulées de mots les esprits prennent feu
En découvrant séduits, de bien étranges jeux
De ces jeux de lumières qui se marient aux ombres
En restant à l’abri de propices pénombres.

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