De retour
Publié le 03 août 2025
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Le voilà de retour, partout il a posé
Son grand manteau toujours aussi immaculé
De son souffle de givre il a tout transformé
Effaçant sous ce voile l’automne et l’été.
Les bourrasques soulèvent qui semblent des fumées
Des volutes de neige qu’elles vont déposer
Sur la moindre brindille qui paraîtrait oser
Vouloir encore vivre un ciel ensoleillé.
Comme une paupière qui se serait fermée
Un soir sur une vue encore colorée
Et se serait ouverte dès le matin venu
Sur la campagne froide, à présent vide et nue.
Il a pris de l’avance sur le calendrier
Pour revenir si vite il ne s’est fait prier
C’est vrai qu’à la montagne à la moindre faiblesse
Il se fait une joie quand la température baisse.
Premiers assauts donnés et déjà victorieux
Le triomphant hiver fait ce qu’il fait de mieux
Donner ce coup d’arrêt plus qu’un coup de semonce
Afin que toute vie à la chaleur renonce.
J’ai allumé le feu dans le poêle aujourd’hui
La flamme y est vive et l’énergie y luit
Quand le foyer ronronne, qu’on est bien à l’abri
On peut narguer l’hiver, néanmoins on subit.
Son grand manteau toujours aussi immaculé
De son souffle de givre il a tout transformé
Effaçant sous ce voile l’automne et l’été.
Les bourrasques soulèvent qui semblent des fumées
Des volutes de neige qu’elles vont déposer
Sur la moindre brindille qui paraîtrait oser
Vouloir encore vivre un ciel ensoleillé.
Comme une paupière qui se serait fermée
Un soir sur une vue encore colorée
Et se serait ouverte dès le matin venu
Sur la campagne froide, à présent vide et nue.
Il a pris de l’avance sur le calendrier
Pour revenir si vite il ne s’est fait prier
C’est vrai qu’à la montagne à la moindre faiblesse
Il se fait une joie quand la température baisse.
Premiers assauts donnés et déjà victorieux
Le triomphant hiver fait ce qu’il fait de mieux
Donner ce coup d’arrêt plus qu’un coup de semonce
Afin que toute vie à la chaleur renonce.
J’ai allumé le feu dans le poêle aujourd’hui
La flamme y est vive et l’énergie y luit
Quand le foyer ronronne, qu’on est bien à l’abri
On peut narguer l’hiver, néanmoins on subit.

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