Décoiffés.

Je ne vais point écrire pour la nouvelle année les roses sont fanées de celle qui est passée 
Comme de chaque jour les heures écoulées,
N’y peuvent rien changer quelques vers ampoulés.

Comme tous ces gâteaux qui sitôt démoulés 
Sont prestement mangés pour ne dire avalés 
Chaque mois c’est poison qu’il s’est las révélé
Et les noires nouvelles se sont empilées.

Comme dirait Raoul seul un preux chevalier
Pourrait bien se montrer assez fou à lier
Pour s’en aller combattre la pieuvre assoiffée. 

Tout ce qui nous attend ne peut être surprise 
Quand nous sommes à ce point placés sous son emprise 
Et tant pis si ces mots ont pu vous décoiffer.