Depuis le mont Caume.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 7 lecture
(0)
Du haut d’un éperon, j’ai contemplé Toulon
Sa rade et ses quais, sous mes yeux s’étalaient.
Tout en haut du mont Caume, où m’en étais allé 
J’ai vu la mer, la côte, qui s’offraient tout du long.

À quel point l’homme ici s’étale tout son long,
La nature sauvage a partout reculé.
Sans vergogne aucune il s’est tant installé 
Qu’on le voit du mont Caume, sans monter en ballon.

La beauté frappe aux yeux, malgré ce sacrilège.
La nature est ainsi avec ses sortilèges 
Qu’elle gomme un peu la laideur des faubourgs.

Faut-il quitter la Terre et faut-il s’élever 
Pour ainsi voir de l’homme la laideur des labours ?
D’un jour les effacer, on se prend à rêver…
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.