Depuis mon île.
Publié le 03 août 2025
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J’écris et j’écris tant que parfois je me perds
Dans des chemins pavés de mes doutes sincères
En recherche de quoi je ne saurai le dire
Pourtant ma grande peur est de cesser d’écrire.
De devenir muet, condamné au silence
Enfermé en moi même avec ce que je pense
De ne pouvoir chercher grâce aux mots, mes prières
Les voies à travers vous qui mènent à la lumière.
D’être seul prisonnier tenant avec moi-même
Un dialogue voué à ressasser les mêmes
Toujours et à jamais les questions éternelles
Sans l’espoir que d’ailleurs vienne une étincelle.
Une autre grande crainte est de ne pouvoir lire
De manquer ces rencontres que l’on fait dans les livres
De n’être interpellé par tout ce qu’ils délivrent
Délivrance vitale pour qui veut rester libre.
D’être seul enfermé dans ma seule expérience
De n’avoir qu’une vie, aussi qu’une conscience
Ne pouvoir mélanger mon appétit de vivre
Avec ceux de bien d’autres que contiennent les livres.
Les mots que l’on écrit comme ceux que l’on lit
Sont seules passerelles entre nos êtres îles
Sans ces signaux vitaux nous pauvres Robinson
Sommes las condamnés au sein de nos prisons.
Dans des chemins pavés de mes doutes sincères
En recherche de quoi je ne saurai le dire
Pourtant ma grande peur est de cesser d’écrire.
De devenir muet, condamné au silence
Enfermé en moi même avec ce que je pense
De ne pouvoir chercher grâce aux mots, mes prières
Les voies à travers vous qui mènent à la lumière.
D’être seul prisonnier tenant avec moi-même
Un dialogue voué à ressasser les mêmes
Toujours et à jamais les questions éternelles
Sans l’espoir que d’ailleurs vienne une étincelle.
Une autre grande crainte est de ne pouvoir lire
De manquer ces rencontres que l’on fait dans les livres
De n’être interpellé par tout ce qu’ils délivrent
Délivrance vitale pour qui veut rester libre.
D’être seul enfermé dans ma seule expérience
De n’avoir qu’une vie, aussi qu’une conscience
Ne pouvoir mélanger mon appétit de vivre
Avec ceux de bien d’autres que contiennent les livres.
Les mots que l’on écrit comme ceux que l’on lit
Sont seules passerelles entre nos êtres îles
Sans ces signaux vitaux nous pauvres Robinson
Sommes las condamnés au sein de nos prisons.

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