Dernier trésor.
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
4 lecture
(0)
Quand les temps sont lugubres et sombres à souhait
Quand on a plus en bouche que tout ce que l’on hait
Quand les vents soufflent fort plus que le vent d’autan
Quand on regrette au fond les neiges d’antan.
On se recroqueville pour ne voir ni entendre
Rugir tous les tonnerres annonciateurs d’orages
On veut se retirer du monde et à tout prendre
Préfère être mort que connaître leurs rages.
Quand la lune blafarde éclaire chichement
La lande désolée où si seul on attend
Quand on est à penser toujours si vainement
Que viendra un jour un être plus aimant
On se tient immobile et le cœur aux aguets
Tout en sachant très bien qu’on n’y peut rien changer
Se vide la clepsydre et avance l’horloge
Le savez-vous alors où l’espoir se loge ?
Au fond de la détresse voyez il brille encore
En pauvre lumignon, mais en poussière d’or
Pour autant qu’on le sent, si chevillé au corps
Il reste bien souvent notre dernier trésor.
Quand on a plus en bouche que tout ce que l’on hait
Quand les vents soufflent fort plus que le vent d’autan
Quand on regrette au fond les neiges d’antan.
On se recroqueville pour ne voir ni entendre
Rugir tous les tonnerres annonciateurs d’orages
On veut se retirer du monde et à tout prendre
Préfère être mort que connaître leurs rages.
Quand la lune blafarde éclaire chichement
La lande désolée où si seul on attend
Quand on est à penser toujours si vainement
Que viendra un jour un être plus aimant
On se tient immobile et le cœur aux aguets
Tout en sachant très bien qu’on n’y peut rien changer
Se vide la clepsydre et avance l’horloge
Le savez-vous alors où l’espoir se loge ?
Au fond de la détresse voyez il brille encore
En pauvre lumignon, mais en poussière d’or
Pour autant qu’on le sent, si chevillé au corps
Il reste bien souvent notre dernier trésor.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.