Dernières chances.

Que pèse notre orgueil devant les éléments ?
Lorsqu’ils se déchaînent, stupeur et tremblements !
Nous sommes à nouveau comme furent jadis
Nos ancêtres devant, mis à genou, pardi !

Nous sommes devenus, pourtant, bien plus puissants,
Au point de compromettre notre propre survie.
Nous ne sommes, hélas, pas plus intelligents,
En voulant satisfaire avant tout nos envies.

Tous ces désirs de gloire, à travers nos conquêtes, 
Ces désirs que les forts, gardent toujours en tête, 
Ces désirs qui étouffent la voix des sages
En faisant fi, toujours, de leur pressant message.

N’est-il pas surprenant, qu’encore, à notre époque, 
Alors que des périls, immenses, on évoque,
Les peuples un peu partout amènent au pouvoir 
Des tyrans qui ne songent qu’à entrer dans l’histoire,

Par ce moyen ancien, ce recours à la guerre
Au lieu de se préoccuper, de l’état de la Terre ?
L’homo sapiens ne semble, retenir les leçons 
D’un passé tout empli, pourtant, de déceptions.

Il dit à chaque fois, surtout plus jamais ça,
Quand il a fait le compte, la somme des dégâts.
À la génération, chaque fois qui le suit,
D’autres font même erreur, en sachant quoi s’ensuit.

Nous sommes entrés pourtant dans une autre conscience,
Qu’est venu le moment de nos dernières chances,
Celui de tout changer de nos comportements,
De renoncer à tous nos vieux emportements.