Des lendemains qui déchantent.

Et nos engagements pour un monde meilleur ?
Comment trouver de place pour tous ces jours de liesse
Quand surgissent partout des choses qui nous blessent ?

Des tremblements de terre, des incendies immenses 
De vastes inondations et puis des sécheresses 
Des empoisonnements de l’air, des sols, de l’eau
Des guerres meurtrières au nom de quelque égo.

Que sont donc devenus ces temps de ma jeunesse 
Où miroitaient déjà mille et une promesses
D’un avenir empreint de paix universelle
Sans jamais de famine ou de pestes rebelles ?

L’homme est fasciné par sa toute puissance
Qui a tout submergé des bribes de conscience
Il grandit sans mesure ignorant l’évidence,
La vie ne se suffit de sa seule existence.

Comment pourrions nous croire à un futur bien rose
Quand notre survie même se voit remise en cause ?
Qui pour pouvoir siffler la fin de la partie
Pour n’être tous victimes de nos propres folies ?