Des liens.
Publié le 03 août 2025
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D’où viennent nos pensées et quel en est le rôle ?
De ce foisonnement avons-nous un contrôle ?
Nous sommes des chaudrons où les idées bouillonnent
Rarement ordonnées, plus de façon brouillonne.
C’est lorsque je j’écris que je les canalise
Que je puis écouter ce qu’alors elles disent.
Elles se voient contraintes à cette discipline
Que leur dictent les vers tout au long de mes lignes.
Ainsi s’ouvre un chemin qu’aussitôt elles suivent
Je n’ai plus à ce point qu’à leur lâcher la bride
Elles s’engouffrent avec joie dans la jolie dérive
Et vont fertiliser toutes les pages arides.
J’atteins dans l’aventure une zone de calme
Qui rime c’est curieux avec le mot calame.
Comme si l’écriture en ouvrant un canal
Permettait aux pensées de suivre un fanal.
Combien je me sens mal quand je ne parviens plus
À ouvrir cette porte , que la clef j’ai perdue
J’ai alors l’impression que se ferme le ciel
L’écriture est pour moi comme un acte essentiel.
Nos pensées sont perdues et restent lettres mortes
À moins que nous créions et leur ouvrions la porte.
Qu’importe ce qu’elles sont, mais à les partager
On peut tisser des liens, ne plus être étranger.
De ce foisonnement avons-nous un contrôle ?
Nous sommes des chaudrons où les idées bouillonnent
Rarement ordonnées, plus de façon brouillonne.
C’est lorsque je j’écris que je les canalise
Que je puis écouter ce qu’alors elles disent.
Elles se voient contraintes à cette discipline
Que leur dictent les vers tout au long de mes lignes.
Ainsi s’ouvre un chemin qu’aussitôt elles suivent
Je n’ai plus à ce point qu’à leur lâcher la bride
Elles s’engouffrent avec joie dans la jolie dérive
Et vont fertiliser toutes les pages arides.
J’atteins dans l’aventure une zone de calme
Qui rime c’est curieux avec le mot calame.
Comme si l’écriture en ouvrant un canal
Permettait aux pensées de suivre un fanal.
Combien je me sens mal quand je ne parviens plus
À ouvrir cette porte , que la clef j’ai perdue
J’ai alors l’impression que se ferme le ciel
L’écriture est pour moi comme un acte essentiel.
Nos pensées sont perdues et restent lettres mortes
À moins que nous créions et leur ouvrions la porte.
Qu’importe ce qu’elles sont, mais à les partager
On peut tisser des liens, ne plus être étranger.

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