Des pas sur le chemin.

Au fil des jours peureux, au gré du temps qui lasse
Étonnez-vous un peu qu’à la fin on se casse
À force de coups bas, et de voies en impasse 
Comment être surpris tout au bout qu’on trépasse ?

Car il est des destins comme roues de fortune
Qui restent empêtrés, qui n’atteignent la lune.
Car il est des chemins qui ne mènent à rien 
Bien trop de nulle part pour pouvoir y être bien.

Au fil des jours heureux, au gré du temps léger 
Pour certains ces jours là ne sont pas étrangers 
À force de succès ou bien de voies royales
Ils ne sont point surpris d’avoir vies idéales.

Pour ceux qui ont des sorts vraiment très enviables 
Il n’existerait rien dont ils ne soient capables
Car il y est quelques voies qui jonchées de pétales 
Semblent être réservées à des gens formidables.

Sur quel chemin dis-moi t’ont mené tous tes pas
As-tu le sentiment qu’ils dépendent de toi ?
Quoique tu me répondes ou ne me dise pas
Tu es sur l’un ou l’autre lors que penser de ça ?