Des vaches à traire
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
5 lecture
(0)
Les hommes du passé avaient bien des défauts
Mais ils faisaient la part, et du vrai et du faux
Aujourd’hui que voit-on ? Des mensonges à la Une
Avec trop de gens qui promettent la lune.
Est-on trop paresseux pour gratter la surface
Et oser regarder tous ces menteurs en face ?
Étudier leur programme pour voir que c’est du vent
Qu’ils feront à leur tour comme les autres, avant.
On nous a tant menti mais nous restons crédules
On va en croire d’autres même s’ils affabulent.
On se plaint qu’on nous trompe et même qu’on nous ment
Et pourtant on prend tout comme argent comptant.
On proteste, on conteste parfois sauvagement
Pourtant beaucoup ont peur du moindre changement
Mais comment peut-on croire connaître un progrès
Si on ne change rien de bon gré, ou mal gré.
Les riches s’enrichissent, les pauvres s’appauvrissent
Et pour changer cela il faut que des dents crissent.
Il ne peut y avoir de bonne République
Que si le bien commun est en place publique.
Comment vivre ensemble sans être solidaires ?
Si seuls certains tirent tous les marrons du feu
Et que le plus grand nombre se contente de peu
Alors que ce sont eux qui poussent la galère.
Mais voilà ceux qui ont, ne veulent rien lâcher
Et les mêmes rengaines ils s’en vont rabâcher :
Si vous voulez garder le peu que vous avez
Il faut nous laisser faire, surtout ne rien changer.
Mais si tu veux enfin envoyer promener
Ces profiteurs cyniques, ces menteurs arrivistes
Tu ne dois accepter de te laisser mener
Par le bout du nez par des opportunistes.
Le monde est si complexe qu’aucune solution
Ne saurait être simple telle que oui ou que non.
Méfie toi de tous ceux qui disent le contraire
Tu n’es toi à leurs yeux qu’une vache à traire.
Mais ils faisaient la part, et du vrai et du faux
Aujourd’hui que voit-on ? Des mensonges à la Une
Avec trop de gens qui promettent la lune.
Est-on trop paresseux pour gratter la surface
Et oser regarder tous ces menteurs en face ?
Étudier leur programme pour voir que c’est du vent
Qu’ils feront à leur tour comme les autres, avant.
On nous a tant menti mais nous restons crédules
On va en croire d’autres même s’ils affabulent.
On se plaint qu’on nous trompe et même qu’on nous ment
Et pourtant on prend tout comme argent comptant.
On proteste, on conteste parfois sauvagement
Pourtant beaucoup ont peur du moindre changement
Mais comment peut-on croire connaître un progrès
Si on ne change rien de bon gré, ou mal gré.
Les riches s’enrichissent, les pauvres s’appauvrissent
Et pour changer cela il faut que des dents crissent.
Il ne peut y avoir de bonne République
Que si le bien commun est en place publique.
Comment vivre ensemble sans être solidaires ?
Si seuls certains tirent tous les marrons du feu
Et que le plus grand nombre se contente de peu
Alors que ce sont eux qui poussent la galère.
Mais voilà ceux qui ont, ne veulent rien lâcher
Et les mêmes rengaines ils s’en vont rabâcher :
Si vous voulez garder le peu que vous avez
Il faut nous laisser faire, surtout ne rien changer.
Mais si tu veux enfin envoyer promener
Ces profiteurs cyniques, ces menteurs arrivistes
Tu ne dois accepter de te laisser mener
Par le bout du nez par des opportunistes.
Le monde est si complexe qu’aucune solution
Ne saurait être simple telle que oui ou que non.
Méfie toi de tous ceux qui disent le contraire
Tu n’es toi à leurs yeux qu’une vache à traire.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.