Double peine.

Un malheur on le sait n’arrive jamais seul
La route est fermée par un soulèvement  
Cerdane et Capcir comme aussi Conflent
Voient leurs économies mises ainsi sur le flanc.

Les travaux sont promis mais vont prendre du temps 
La SNCF se moque bien des gens.
Quand le petit train jaune pouvait nous dépanner 
Elle maintient des travaux qu’elle pouvait reporter.

On se disait tant pis on contenait sa rage
La fin de nos ennuis on voyait à portée 
Mais voilà qu’un fléau pour nous comme un orage
S’abat sur la terre et sur l’humanité.

Tout est interrompu des travaux projetés 
Combien de mois encore à rester isolés.
Les espoirs de victoire tournent à la Pyrrhus
À cause vous devinez du coronavirus.

C’est pour nous double peine comprenez en effet
Car l’alerte levée nous resterons bloqués.
Nous avons l’impression de compter pour du beurre
Pour les hommes et femmes qui sont les décideurs.

Dites-vous que plus tard viendra le temps des comptes
On se rappellera de tout ce qu’ils racontent
Espérons dépasser ces temps si difficiles 
Mais pour nous, oublier, ce ne sera facile.