Du plomb à ses semelles.
Publié le 03 août 2025
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L’esprit reste hélas comme un peu engourdi
Comme si de la boue collait à ses semelles,
Quand par malheur pour lui, il en oublie les ailes
qui peuvent l’élever et mènent au paradis.
Le cœur qui rien n’embrasse, est comme cuirassé
Par la chape de plomb qui vient l'embarrasser.
Portes et fenêtres closes, il ne voit la clarté
Pas plus la fleur éclose, l’amour, ou la beauté.
La peau sous le velours est comme camouflée
Pour tout ce qui l’entoure, si privée de bouffées.
Quelles sont les caresses qui pourront l’effleurer
Si aucune autre peau ne peut y affleurer.
La bouche qui se pince pour retenir son souffle
Pour que rien ne transpire de tout ce qui l’étouffe.
Quelle lèvre osera lors venir s’y poser ?
La bouche est une fleur qui aime la rosée.
Qui n’entend pas les airs qui courent dans le monde
Qui disent envolez-vous sans perdre une seconde.
Passe, oh que c’est triste, à côté du bonheur
C’est las ce qui arrive à qui vit dans la peur.
Comme si de la boue collait à ses semelles,
Quand par malheur pour lui, il en oublie les ailes
qui peuvent l’élever et mènent au paradis.
Le cœur qui rien n’embrasse, est comme cuirassé
Par la chape de plomb qui vient l'embarrasser.
Portes et fenêtres closes, il ne voit la clarté
Pas plus la fleur éclose, l’amour, ou la beauté.
La peau sous le velours est comme camouflée
Pour tout ce qui l’entoure, si privée de bouffées.
Quelles sont les caresses qui pourront l’effleurer
Si aucune autre peau ne peut y affleurer.
La bouche qui se pince pour retenir son souffle
Pour que rien ne transpire de tout ce qui l’étouffe.
Quelle lèvre osera lors venir s’y poser ?
La bouche est une fleur qui aime la rosée.
Qui n’entend pas les airs qui courent dans le monde
Qui disent envolez-vous sans perdre une seconde.
Passe, oh que c’est triste, à côté du bonheur
C’est las ce qui arrive à qui vit dans la peur.

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