Échos.
Publié le 03 août 2025
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Je suis au diapason des soubresauts du monde
De toutes ses humeurs, dont chaque jour m’inonde.
Je suis comme un tambour en qui elles résonnent
Et dont la peau fragile à elles s’abandonne.
Au gré de ses échos mon âme vagabonde
Et mon cœur, cet idiot, c’est en pleurs qu’il abonde.
Comme si je pouvais me battre contre l’onde
D’un océan rempli de ces choses immondes.
Je dois de mon vaisseau fermer les écoutilles
Pour ne rien entendre que la vie qui frétille
Pour ne me soucier que de simples vétilles
Ne plus me chagriner de la terre qu’on pille.
J’ai beau me calfeutrer, ces échos me parviennent
Peut être assourdis, mais chantant même antienne
Les parois de la bulle ne sont assez épaisses
Pour que tous ces malheurs moi aussi les connaisse.
Quand je voudrais chanter toute la joie de vivre
Quand j’aimerais vous dire combien la vie m’enivre,
Les mots hélas s‘étranglent dans ma gorge serrée
Mes doigts sont dans la gangue de tout ce qui m’effraie.
Tous les matins me vient aux lèvres une chanson
Lorsqu’au saut du lit me baignent les rayons
D’une aube magnifique de la belle saison,
Mais vite elle s’arrête quand parle ma raison.
La mélodie légère qui voulait s’exprimer
Devient le chant funèbre d’une fin annoncée
À chaque fois mon coeur est ainsi rattrapé
Par ces échos du monde qui viennent le frapper.
De toutes ses humeurs, dont chaque jour m’inonde.
Je suis comme un tambour en qui elles résonnent
Et dont la peau fragile à elles s’abandonne.
Au gré de ses échos mon âme vagabonde
Et mon cœur, cet idiot, c’est en pleurs qu’il abonde.
Comme si je pouvais me battre contre l’onde
D’un océan rempli de ces choses immondes.
Je dois de mon vaisseau fermer les écoutilles
Pour ne rien entendre que la vie qui frétille
Pour ne me soucier que de simples vétilles
Ne plus me chagriner de la terre qu’on pille.
J’ai beau me calfeutrer, ces échos me parviennent
Peut être assourdis, mais chantant même antienne
Les parois de la bulle ne sont assez épaisses
Pour que tous ces malheurs moi aussi les connaisse.
Quand je voudrais chanter toute la joie de vivre
Quand j’aimerais vous dire combien la vie m’enivre,
Les mots hélas s‘étranglent dans ma gorge serrée
Mes doigts sont dans la gangue de tout ce qui m’effraie.
Tous les matins me vient aux lèvres une chanson
Lorsqu’au saut du lit me baignent les rayons
D’une aube magnifique de la belle saison,
Mais vite elle s’arrête quand parle ma raison.
La mélodie légère qui voulait s’exprimer
Devient le chant funèbre d’une fin annoncée
À chaque fois mon coeur est ainsi rattrapé
Par ces échos du monde qui viennent le frapper.

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