Effroyable.
Publié le 03 août 2025
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Sur la toile troublée où s’écrivent les vies
Quelle main a tremblé quand elles se voient ravies ?
Celle qui vient tracer de folles arabesques
Ou la griffe d’un trait rectiligne et modeste ?
Sur ce miroir sans tain où se mirent les vies
Quelle main les efface d’un sourire ravi ?
Celle qui y dépose tant d’épaisses buées
Ou qui dissipe autour la moindre des nuées ?
Sur ce grand toboggan où dérapent nos vies
Quelle main les entraîne et les pousse a l’envi ?
Celle qui accélère la chute vers le gouffre
Ou qui freine la course pour que moins on y souffre ?
Y-a-t-il une main, y-a-t-il un coupable ?
Où sommes-nous de nous les seuls responsables ?
Devrions-nous prier une main secourable
Ou accepter nos choix et s’en montrer capables ?
Tant que l’homme attendra un sauveur improbable
Il se comportera comme un enfant coupable.
Il se croira puni de ses actes pendables
Tant sa liberté lui semble trop effroyable.
Quelle main a tremblé quand elles se voient ravies ?
Celle qui vient tracer de folles arabesques
Ou la griffe d’un trait rectiligne et modeste ?
Sur ce miroir sans tain où se mirent les vies
Quelle main les efface d’un sourire ravi ?
Celle qui y dépose tant d’épaisses buées
Ou qui dissipe autour la moindre des nuées ?
Sur ce grand toboggan où dérapent nos vies
Quelle main les entraîne et les pousse a l’envi ?
Celle qui accélère la chute vers le gouffre
Ou qui freine la course pour que moins on y souffre ?
Y-a-t-il une main, y-a-t-il un coupable ?
Où sommes-nous de nous les seuls responsables ?
Devrions-nous prier une main secourable
Ou accepter nos choix et s’en montrer capables ?
Tant que l’homme attendra un sauveur improbable
Il se comportera comme un enfant coupable.
Il se croira puni de ses actes pendables
Tant sa liberté lui semble trop effroyable.

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